Le GP de France de moto a connu un engouement extraordinaire cette année. L’édition 2025 explose le record d’affluence de l’histoire du MotoGP. Combinée à une victoire du pilote français Johann Zarco, la fête est complète.
La moto fait recette lors du GP de France
Du vendredi 9 au dimanche 11 mai 2025, le circuit Bugatti du Mans a été le théâtre d’un record. Plus de 311 797 spectateurs se sont pressés le long des virages et tribunes pour assister à un GP Moto : c’est historique. Un chiffre vertigineux qui relègue aux oubliettes le précédent record, établi… par le même GP de France, en 2024. La manche française du MotoGP vient de prouver, une fois encore, qu’elle n’est pas une simple course, mais bien un phénomène.
C’est « une fierté immense », souffle Claude Michy, organisateur de l’épreuve depuis plus de trente ans, à qui l’on doit une montée en puissance méthodique de l’événement. L’an dernier déjà, le GP de France avait établi un précédent avec près de 298 000 entrées, laissant présager une progression encore possible. Cette année, la barre symbolique des 300 000 a été littéralement pulvérisée.
La victoire d’un français en prime
Derrière cette marée humaine, une stratégie bien huilée. Depuis plusieurs éditions, le GP de France s’est mué en véritable festival de la moto. Concerts, shows mécaniques, animations familiales : tout a été pensé pour transformer la course en expérience immersive, bien au-delà de l’aspect sportif. À cela s’ajoutent une tarification accessible, des forfaits attractifs et une communication ciblant les nouvelles générations de fans.
Le circuit Bugatti, avec ses infrastructures modernisées, a su absorber cette affluence massive sans encombre majeure. Le travail des équipes logistiques, en amont comme sur place, a été salué par les autorités. Il faut dire que cette réussite n’aurait pas été possible sans une collaboration efficace entre les services de sécurité, les collectivités et les partenaires de l’événement.
Le bonus du week-end ? Dimanche après-midi, Johann Zarco a provoqué une onde de choc. Parti loin, le pilote tricolore s’impose sous une pluie légère mais tenace, offrant à la France son premier vainqueur national à domicile depuis Pierre Monneret en 1954. Une attente de 71 ans balayée par une remontée folle et un salto exécuté au bord de la piste. Le tout, sous les yeux de ses parents, présents pour la première fois de leur vie à un Grand Prix. La fête est totale.
