Autoroutes : une baisse de vitesse envisagée sur certains tronçons

Reglementation
La réflexion autour de la limitation de vitesse sur les autoroutes est un sujet constant. Nouvel exemple : le lancement de consultations publiques sur plusieurs tronçons. De l’A4 à l’A86, les élus incitent à étudier l’impact d’une réduction de 20 km/h.

Des expérimentations lancées sur plusieurs autoroutes

La portion de l'autoroute A4 reliant Saint-Maurice à Charenton-le-Pont s'apprête à expérimenter un changement de rythme. La vitesse maximale autorisée, fixée actuellement à 90 km/h, pourrait être abaissée à 70 km/h. Cette mesure poursuit un double objectif : réduire de manière significative les nuisances sonores, estimées à baisser de 40 %, et le nombre d'accidents. Une initiative accueillie favorablement par les riverains et les élus locaux, qui y voient la promesse d'une amélioration de la qualité de vie et de la sécurité routière. Cette modification ne devrait pas rallonger les temps de parcours. L'application aura lieu pour le dernier trimestre de 2024. Par ailleurs, un suivi rigoureux est mis en place pour mesurer l'impact réel de cette mesure. Que ce soit sur le trafic, la pollution ou encore le bruit. Un premier bilan sera rendu public durant l'été, tandis que l'expérimentation, d'une durée d'un an, offrira des données précises sur les bénéfices tangibles de cette réduction de la vitesse.

L'A86 Nord également concernée

L'étude sur la réduction de la vitesse sur les autoroutes s'étendra également à l'A86 Nord, qui connecte des villes clés de la banlieue parisienne telles que Saint-Denis, Aubervilliers, et La Courneuve. Une section de 5 km de cette voie majeure pourrait voir sa vitesse limitée passer de 90 à 70 km/h. Cette zone, densément peuplée, bénéficierait d'une amélioration de son cadre de vie grâce à cette mesure. Malgré les inquiétudes que pourrait susciter une augmentation des temps de trajet, les projections sont plutôt rassurantes : une différence de seulement 50 secondes la nuit, et de 25 à 40 secondes pendant les heures creuses. Cette expérimentation, prévue pour une mise en place après les Jeux Olympiques, bénéficie du soutien appuyé des élus locaux. Un bilan est prévu pour octobre 2025.