Autoroute : taxe sur les concessionnaires, une répercussion pour les Français ?
Une révolution verte sur les autoroutes ! Voilà ce que promet l’article 15 du projet de loi de finances pour 2024. Avec une taxe ciblant les sociétés d’autoroutes les plus rentables, l‘État espère récolter 600 millions d’euros par an. Objectif ? Financer la transition écologique des transports. Mais cette nouvelle taxe, validée par le Conseil constitutionnel, n’est pas sans risques. Elle pourrait, en effet, entraîner des coûts imprévus pour l’État et, par extension, pour les citoyens.
Le Conseil d’État a tiré la sonnette d’alarme. Taxer les sociétés d’autoroutes pourrait coûter cher à l’État. Si la taxe viole les contrats existants, l’État pourrait devoir indemniser ces sociétés. Prenons Vinci, le premier concessionnaire autoroutier en France, qui pourrait se voir réclamer 260 millions d’euros. L’État pourrait finir par payer plus que ce qu’il gagne.
Une importante hausse des péages en 2025
L’impact de cette taxe ne s’arrête pas là. Les sociétés d’autoroutes pourraient répercuter cette charge fiscale sur les tarifs des péages. Résultat ? Des péages plus chers pour les usagers. Après une hausse de 4,75 % en 2023, Vinci annonce déjà une possible augmentation de 5 à 6 % en 2025. Cela va forcément peser lourd sur le budget des automobilistes.
Comment financer la transition écologique sans nuire au portefeuille des Français ? La hausse des péages pourrait affecter la compétitivité des ports et aéroports, également visés par cette taxe.
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