Diesel : mais qu’est ce qui cloche avec l’AdBlue ?

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Paolo Garoscio

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La technologie AdBlue était censée révolutionner le monde du diesel en réduisant significativement les émissions polluantes. Elle se révèle finalement ...

L'AdBlue serait source de nombreux problèmes. Photo de Viktor Theo sur Unsplash
L'AdBlue serait source de nombreux problèmes. Photo de Viktor Theo sur Unsplash
L'AdBlue serait source de nombreux problèmes. Photo de Viktor Theo sur Unsplash - © L'Automobiliste

La technologie AdBlue était censée révolutionner le monde du diesel en réduisant significativement les émissions polluantes. Elle se révèle finalement être une source de tracas pour de nombreux automobilistes. Pannes fréquentes, coûts de réparation exorbitants… Ce dispositif obligatoire pour les nouveaux véhicules diesel soulève aujourd’hui de sérieuses questions.

De l’innovation à la frustration : les déboires de l’AdBlue

L’AdBlue est un liquide ajouté aux véhicules diesel pour diminuer leur pollution. Ce dispositif promettait de réduire jusqu’à 90% des oxydes d’azote émis. Cependant, ce qui semblait être une avancée majeure pour l’environnement se transforme en cauchemar pour les utilisateurs. Les plaintes concernant des pannes répétitives liées à ce système ne cessent de croître. Cela peut débuter par une simple alerte sur le tableau de bord et se poursuivre par un risque de blocage moteur définitif. Les dysfonctionnements sont variés et ne discriminent aucune marque.

Et les raisons de ces défaillances semblent multiples. Des fuites dans le système d’injection d’AdBlue. Des filtres endommagés, des problèmes de capteurs, et même la nécessité de remplacer entièrement le réservoir. Ces réparations, souvent complexes et onéreuses, peuvent atteindre des sommes allant jusqu’à 2.000 euros, un coût non négligeable pour les propriétaires.

Solutions et obstacles : naviguer dans le labyrinthe de l’après-vente

Face à cette épidémie de pannes, les solutions semblent limitées. Les constructeurs proposent des prises en charge partielles, basées sur l’ancienneté et le kilométrage du véhicule, mais sans garantie de couverture totale. Les démarches pour obtenir réparation peuvent s’avérer ardues, plongeant les automobilistes dans un sentiment d’incertitude et d’impuissance.

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L’UFC-Que Choisir, en réaction à cette situation, a interpellé les autorités européennes et la DGCCRF, dénonçant une pratique commerciale trompeuse et exigeant des mesures pour protéger les consommateurs. Cette mobilisation met en lumière l’ampleur du problème, qui dépasse la simple anecdote pour toucher un large éventail d’usagers, indépendamment de la marque ou du modèle de leur véhicule.

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À propos de l'auteur :
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Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013. Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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