Plusieurs milliers de véhicules Skoda équipés d’airbags Takata rappelés

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Skoda n’est pas épargnée par le scandale des airbags Takata. Le constructeur automobile a émis un rappel massif sur plusieurs ...

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Skoda n’est pas épargnée par le scandale des airbags Takata. Le constructeur automobile a émis un rappel massif sur plusieurs de ses véhicules équipés desdits airbags de la marque nippone.

 

Les modèles Skoda rappelés pour airbags défectueux

Le scandale des airbags Takata continue de s’étendre, touchant désormais le constructeur automobile Skoda. Les airbags fabriqués par l’équipementier japonais présentent un défaut majeur lié à l’utilisation de nitrate d’ammonium. Ce composé, utilisé pour gonfler les airbags en cas de collision, devient instable avec le temps lorsqu’il est exposé à des conditions de chaleur et d’humidité. Cela peut provoquer des explosions violentes, projetant des fragments métalliques dans l’habitacle, ce qui représente un danger mortel pour les conducteurs et passagers. Face à ce risque, Skoda a décidé de rappeler plusieurs de ses modèles produits entre 2012 et 2014. Parmi les modèles concernés, on retrouve les Citigo, Roomster, Fabia II et III, Rapid, Octavia III, Superb III, Karoq et Kodiaq.

Les propriétaires des véhicules concernés ont déjà été informés par courrier et peuvent également vérifier si leur voiture est affectée via le site de Skoda en entrant leur code VIN. L’intervention pour remplacer les airbags défectueux est entièrement gratuite et prend environ 1h30 selon Auto Plus.

Le scandale Takata n’en finit plus

Le problème des airbags Takata ne se limite pas à Skoda. Honda, Toyota, BMW, Stellantis, et bien d’autres marques ont également lancé des rappels similaires. Plus de 100 millions de véhicules ont ainsi été rappelés depuis les années 2000. Takata, qui a fait faillite en 2017 à cause des scandales liés à ses produits, a fabriqué ces airbags pendant des décennies, touchant ainsi de nombreux constructeurs automobiles.

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Les risques associés à ces airbags défectueux ont causé plusieurs accidents mortels, rendant ces rappels impératifs pour les constructeurs. Malgré la disparition de Takata, les rappels se poursuivent, et ce sont désormais les constructeurs qui doivent prendre en charge ces opérations coûteuses.

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