Du changement est à prévoir dans certaines agglomérations. Depuis peu, les voies réservées au covoiturage vont se déployer un peu partout. Mais attention, si vous les empruntez en dehors des règles établies, vous vous exposez à une forte amende.
Des voies réservées au covoiturage entrent en vigueur
Les voies réservées au covoiturage sont de plus en plus présentes sur les routes françaises, surtout dans les grandes agglomérations et les zones à forte circulation. Depuis septembre 2023, une nouvelle réglementation est entrée en vigueur. Cette mesure vise à encourager le covoiturage et à diminuer les émissions polluantes. Cependant, elle peut aussi piéger certains conducteurs mal informés.
Les voies de covoiturage ont été mises en place pour favoriser l’usage partagé des véhicules et réduire l’empreinte carbone liée aux déplacements routiers. Dans les faits, elles sont généralement signalées par un panneau comportant un losange blanc sur fond bleu ou noir. Mais attention, ces voies sont ouvertes uniquement à certains types de véhicules : ceux transportant au moins deux occupants, les véhicules à très faibles émissions (électriques ou à hydrogène), ainsi que les taxis, qu’ils soient avec ou sans passagers. Les motos, quant à elles, peuvent emprunter ces voies si elles transportent deux personnes.
Une forte amende en cas de non-respect
Depuis leur mise en place, les voies réservées au covoiturage sont régies par une réglementation stricte. Ainsi, une amende de 135 euros sanctionne les conducteurs qui empruntent ces voies sans remplir les conditions requises. De plus, le non-respect de cette règle est contrôlé par des radars spécialisés, capables de détecter le nombre d’occupants dans le véhicule, de jour comme de nuit, et ce, peu importe les conditions météorologiques.
Par ailleurs, ces dispositifs sont suffisamment performants pour distinguer les passagers réels des mannequins. Depuis le lancement de la mesure, une technique que certains conducteurs ont déjà essayée pour éviter la verbalisation. Enfin, les radars vérifient également la conformité des véhicules en matière d’émissions. Et notamment la possession de la vignette Crit’Air zéro émission pour les voitures électriques et à hydrogène.
La généralisation des voies réservées au covoiturage s’inscrit dans une démarche plus large de lutte contre les émissions de CO2. Mais aussi, de réduction du trafic routier. Cette mesure fait suite à une recommandation de la Convention Citoyenne pour le Climat. Elle vise à favoriser les transports partagés et collectifs sur les axes autoroutiers et les voies rapides des zones à faibles émissions. En limitant l’accès de certaines voies aux véhicules individuels, les pouvoirs publics espèrent encourager le covoiturage.
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