Délits routiers : le jackpot pour l’État en 2023

Véhicules
2023 a été très lucrative pour l’État du point de vue des amendes pour des délits routiers ou via les radars. Il s’agit même d’une année record.

Les délits routiers rapportent gros à l’État en 2023

En 2023, les routes de France n'ont pas seulement vu défiler des véhicules, elles ont aussi été le théâtre d'une collecte record d'amendes pour des délits. Selon le rapport de la Cour des comptes, plus de 2 milliards d'euros ont été amassés grâce aux infractions routières. Ainsi, il s’agit d’une hausse de 7 % par rapport à 2022. Ce chiffre surpasse le précédent record de 2017, 1,9 milliard d'euros ont été collectés. Pour justifier cette augmentation, l’État met en avant une meilleure couverture du réseau de radars et une augmentation des tarifs pour certaines infractions majeures. L'augmentation des recettes peut être attribuée à plusieurs facteurs, dont l'expansion du réseau de radars automatiques et un renforcement des contrôles pour traquer les délits routiers. La France, avec plus de 4 600 radars opérationnels en 2023, voit son arsenal de surveillance s'étoffer.

Les radars automatiques, une mine d'or

L'essor des radars automatiques joue un rôle clé dans cette collecte. Près de la moitié de cette somme provient de ces dispositifs. Aujourd’hui, ils possèdent plusieurs fonctionnalités pour traquer les délits routiers : radars de vitesse, de feu rouge, de passage à niveau, et même de contrôle de voies. Ces technologies permettent non seulement une surveillance accrue, mais aussi une application plus stricte des règles de circulation. Cet afflux financier est crucial pour le budget de l'État. Néanmoins, il soulève également des questions sur l'utilisation de ces fonds. Historiquement, une partie significative de cette somme est réinvestie dans la sécurité routière. Notamment dans l'amélioration de l'infrastructure routière et la prévention des accidents. Toutefois, la transparence sur ces fonds reste une préoccupation majeure pour les contribuables et les automobilistes.