Stellantis s’apprête à vendre des voitures chinoises

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Paolo Garoscio

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Stellantis s’apprête à lancer des voitures électriques à bas prix en Europe. Un partenariat avec la start-up chinoise Leapmotor. Cette ...

Le siège social de Stellantis Wikipedia
Le siège social de Stellantis Wikipedia
Le siège social de Stellantis Wikipedia - © L'Automobiliste

Stellantis s’apprête à lancer des voitures électriques à bas prix en Europe. Un partenariat avec la start-up chinoise Leapmotor. Cette initiative vise à renforcer la présence de Stellantis sur le marché des véhicules électriques et à proposer des alternatives économiques et écologiques.

Un partenariat stratégique pour Stellantis en Europe

Le géant automobile Stellantis s’associe avec Leapmotor, une start-up chinoise prometteuse, pour introduire des véhicules électriques abordables en Europe. Cette collaboration devrait permettre à Stellantis de répondre à la demande croissante de véhicules écologiques. Le groupe se positionnera également face aux concurrents chinois comme BYD et MG. Les premières livraisons sont prévues pour septembre, marquant une étape significative pour les deux partenaires.

Carlos Tavares, dirigeant de Stellantis, a souligné l’importance de cette initiative lors d’une conférence de presse à Hangzhou. Il a expliqué que cette coentreprise permettrait de mettre sur le marché des véhicules électriques intelligents et abordables plus rapidement. Ce qui pourrait renforcer la croissance des deux entreprises. Et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.

Leapmotor : des modèles adaptés aux besoins européens

Stellantis et Leapmotor introduiront deux premiers modèles. La petite T03 avec une autonomie de 265 kilomètres et le SUV C10. Ces véhicules seront disponibles dans plusieurs pays européens. Notamment en France, en Italie, en Belgique, en Allemagne, en Espagne et aux Pays-Bas. La T03 sera vendue à un prix inférieur à 23.000 euros. Elle offrira une option abordable face à des modèles comme la Dacia Spring ou la future Renault Twingo.

Cette diversification des modèles est une réponse stratégique aux attentes du marché européen. Sur ce marché, les consommateurs cherchent des solutions de mobilité durable et économique. Stellantis prévoit une distribution étendue dans 200 concessions d’ici fin 2024 et jusqu’à 500 en 2026.

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Un avenir international pour ce partenariat ?

Par ailleurs, Leapmotor ne compte pas se limiter à l’Europe. L’entreprise vise également des marchés comme le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Amérique du Sud et l’Inde, en phase avec les objectifs de Stellantis. Aussi, cette expansion internationale est cruciale pour renforcer sa position sur la scène mondiale. Pour surmonter les barrières tarifaires et réglementaires, Leapmotor envisage de produire des véhicules en Europe. Ainsi, cette production locale permettrait aux véhicules Leapmotor de bénéficier des bonus à l’achat, rendant ainsi les voitures électriques plus accessibles aux consommateurs européens. Stellantis sélectionnera le site de production en fonction de la compétitivité.

L’entrée sur le marché nord-américain reste conditionnée par les politiques commerciales américaines vis-à-vis des constructeurs chinois. Car l’administration américaine a récemment augmenté les droits de douane sur les véhicules chinois. Si bien que cela pourrait compliquer l’implantation de Leapmotor. Néanmoins, Stellantis reste optimiste quant à l’avenir, en surveillant de près l’évolution des politiques et en s’adaptant aux nouvelles conditions du marché. Cette stratégie globale, associée à une capacité de production de 800.000 véhicules par an, positionne Leapmotor et Stellantis comme des acteurs clés dans le secteur des véhicules électriques. En s’appuyant sur leurs atouts respectifs, les deux entreprises espèrent non seulement conquérir de nouveaux marchés, mais aussi accélérer la transition vers des solutions de mobilité plus durables et accessibles.

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À propos de l'auteur :
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Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013. Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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