Radars urbains : attention danger sournois

Véhicules

Les rues de nos villes accueillent une nouvelle génération de radars urbains. Plus petits et plus discrets, ces boîtiers ne se contentent plus de surveiller la vitesse et les feux rouges. Pour les automobilistes, il faudra encore augmenter sa vigilance pour ne pas se faire avoir.

     

Radars urbains : ils pourront tout détecter

Depuis le 16 janvier 2024, les radars urbains sortent de l'ombre. Après deux ans de tests, ces petits boîtiers, à peine plus grands qu'une boîte à chaussures, entrent en action. Leur mission ? Traquer les excès de vitesse et les feux rouges grillés. Mais ce n'est pas tout. Ils pourront bientôt aussi avoir l'œil sur les ceintures de sécurité et les téléphones au volant. Il faudra donc être encore plus vigilant au volant pour ne pas se retrouver avec des amendes salées ! Ces radars, à peine distinguables du mobilier urbain, sont tout de même signalés par des panneaux miniatures à environ 30m. Ils se fondent dans le décor, mais leur efficacité est redoutable. Les premiers modèles, l'Idemia Mesta Compact et le Pariflex Nomad, sont déjà en place dans plusieurs villes, comme Toulouse, Marseille et Belfort.

Une machine à cash supplémentaire pour les communes ?

L'arrivée de ces radars ne fait pas l'unanimité. Bien que pour certains, c'est un pas de plus vers une sécurité routière renforcée. Pour d'autres, c'est une machine à contraventions qui servirait comme source de revenus pour les communes. Ils craignent une chasse aux infractions mineures pour renflouer les caisses de la commune. Avec leur capacité à surveiller plusieurs infractions simultanément, les radars urbains vont contribuer activement à renforcer la sécurité routière. Bien que certains ne soient pas de cet avis.