Le marché automobile fait grise mine en ce moment. Les ventes se tassent depuis plusieurs semaines. Pire, les achats de véhicules neufs en août sont en chute libre : moins 24% par rapport à l’année dernière.
Le marché automobile chute en août 2024
En août 2024, le marché automobile français enregistre une chute historique. En effet, les ventes de voitures neuves chutent de 24 % par rapport à l’année précédente. Cette dégringolade, révélée par le cabinet de conseil AAA Data, met en lumière les défis auxquels l’industrie automobile est confrontée en France. Par ailleurs, les chiffres sont frappants : seulement 86 000 voitures ont été vendues en août 2024, contre 113 600 en août 2023.
Le recul des ventes s’explique en grande partie par un contexte économique difficile. Ainsi, l’instabilité politique, les prix élevés et l’incertitude du moment compliquent la tâche des vendeurs de voitures. De fait, les particuliers et les entreprises mettent le frein sur les achats, préférant attendre pour voir de quoi l’avenir sera fait. Par exemple, les achats de véhicules d’entreprises baissent de 32 % en août 2024. Du côté des particuliers, la baisse est également notable, avec une diminution de 22 %. La combinaison de ces facteurs économiques crée un environnement difficile pour les constructeurs automobiles en France, qui peinent à maintenir leurs ventes à flot.
Des constructeurs impactés de façon inégale
Tous les constructeurs ne sont pas impactés de la même manière par cette chute du marché. Par exemple, Stellantis, qui regroupe des marques comme Peugeot, Citroën, et Fiat, voit ses immatriculations chuter de 31,7 %, marquant une perte significative de parts de marché. De l’autre côté, Renault, autre grand acteur français, n’a pas été épargné, avec une baisse de 22,5 % de ses ventes.
À l’inverse, Volkswagen, le géant allemand, continue de tirer son épingle du jeu. En effet, il enregistre une progression de 6 % de ses immatriculations en août 2024. Ce contraste souligne les défis auxquels sont confrontés les constructeurs nationaux. Et surtout, face à une concurrence internationale de plus en plus rude.
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