L’industrie automobile va mieux. Le nombre d’immatriculations de voitures neuves a bondi de 6,8% sur l’ensemble de l’année 2015 en France. Le marché français suit donc la même tendance que ses principaux voisins européens.
Tandis que Carlos Ghosn, patron de Renault, ne pronostiquait qu’une petite croissance à 1,5% sur l’année, le bond aura finalement été bien plus conséquent. En 2014, les immatriculations avaient stagné (+0,3%) d’où un contraste saisissant avec le cru de cette année 2015 fraîchement terminée.
En 2015 : 1,91 million de voitures auront ainsi été mises sur le marché, avec un bond en décembre de 12,5% par rapport à la même période un an auparavant.
Côté constructeur : Renault se sera particulièrement fait remarquer en décembre (+26,7%) notamment soutenu par les résultats de sa filiale Dacia (+28,2%), dont le Duster s’avère être un franc-succès à travers le monde. A l’inverse, PSA enregistre une hausse plus modérée de ses ventes en décembre (+7,7%) par rapport à novembre, notamment en raison du ralentissement de Peugeot (+2,4%).
Sur l’ensemble de l’année, les deux groupes français connaissent néanmoins des évolutions plus faibles que la tendance globale du marché, avec +4,2% pour PSA et +5,2% pour la firme au losange. De son côté Volkswagen a commencé à payer le lourd tribut de l’affaire des moteurs truqués, avec une chute des ventes de 8,9% en décembre (+3,9% sur l’année en France).
En Europe, la France fait à nouveau partie des marchés qui comptent, étant uniquement devancée par l’Italie et l’Espagne, qui ont démarré l’année avec des volumes très faibles.
Avec une progression de 8,6% sur les onze premiers mois de l’année, le bilan est positif pour l’ensemble des marchés du Vieux Continent, tandis que ceux des nations émergentes (Russie et Brésil notamment) ont de leur côté ralenti.
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