La police municipale mobilisée pour la sécurité routière

A la demande du maire de L'Haÿ-les-Roses, Vincent Jeanbrun, la police municipale se mobilise pour la sécurité routière. Devant un collège de la ville, des effectifs de police ont été déployés pour réaliser des contrôles routiers. Cette opération de prévention devait sensibiliser les automobilistes, notamment grâce aux financements de la région Ile-de-France.

La commune du Val-de-Marne, L'Haÿ-les-Roses, est dirigée par le Républicain, Vincent Jeanbrun, qui souhaite sécuriser les établissements scolaires. Pour y parvenir, ses agents de police ont bénéficié du bouclier sécurité du conseil régional d’Île-de-France. Voté par la nouvelle majorité, il prévoit une « présence renforcée des forces de l'ordre à proximité des établissements ».

Avec ce programme, « on a la capacité matérielle de pouvoir verbaliser », explique le chef de la police municipale, Nicolas Langlin. Les forces de l’ordre, équipées d’un radar mobile dernière génération, menaient cette fois une opération de prévention. L’objectif est notamment de sensibiliser les conducteurs à la nécessité de réduire leur vitesse en ville.

Déployés le matin du jeudi 8 septembre entre 8 heures et 9 h 30, les agents de police ont constaté 18 excès de vitesse, parmi les 24 infractions relevées (usage du téléphone portable, non-port de la ceinture de sécurité…). Interrogé par la journaliste de France 3, Valentine Ponsy, le maire souligne l’importance des cofinancements de la région.

D’autant que si la police municipale se substitue à la police nationale, elle n’a pas verbalisé les conducteurs en infractions. La journaliste du Parisien, Anne-Laure Abraham assure effectivement que les contrôles n’ont pas conduit à des verbalisations.

Ainsi, elle retranscrit une intervention : « Aujourd’hui, il s’agit d’une opération de sensibilisation, mais normalement, vous devriez repartir avec une amende de 90 € et un point en moins… ». De son côté, Vincent Jeanbrun, également président de la commission sécurité à la Région, souligne l’importance « de mettre fin au sentiment d’impunité ».

Sulement, avec ces opérations coûteuses, les dépenses de la collectivité augmentent mais pas les recettes…  Pour l’opposition locale et la socialiste Fabienne Heilbronn (PS), il faudrait surtout pas que ces opérations remplacent le « contact avec les habitants ». C’est pourquoi, l’élu de droite rappelle que les effectifs de la police municipale ont augmenté depuis 2014. Selon lui, ils seraient passés de 4 à 11, plus 4 Agents de surveillance de la voie publique (ASVP).