Le baromètre de la Fondation VINCI Autoroutes pour une conduite responsable

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A la veille des départs en vacances, la Fondation VINCI Autoroutes pour une conduite responsable vient de réaliser une enquête sur la sécurité routière en France. Dans son baromètre, elle dégage plusieurs constats en interrogeant 3 610 Français. On y apprend notamment qu’ils sont « de moins en moins nombreux à envisager une baisse significative de la mortalité au volant à l’avenir ».

Les chiffres de la sécurité routière pour 2015 ont été mauvais et le gouvernement a d’ailleurs décidé de renforcer les mesures de répression. Mais pour étudier les causes du problème, la Fondation Vinci Autoroutes pour une conduite responsable a décidé de questionner les usagers de la route.

Selon les travaux de la fondation, « 68 % des Français sont conscients que le nombre de victimes sur la route a augmenté en 2015 ». Qui plus est, « 45 % des Français (en progression de 6 points par rapport à l’année dernière et de 12 points par rapport à 2014) estiment en effet qu’il sera difficile de faire baisser de façon importante le nombre de personnes tuées sur les routes dans les années à venir ».

L’étude complète réalisée par l’Institut Ipsos du 1er au 4 février 2016, dégage de nombreux enseignements. Cependant, la Fondation Vinci l’a résumée en 4 constats, le premier intitulé « les Français sont fatalistes face à la mortalité routière », s’explique par les chiffres livrés ci-dessus.

Le second a été associé à la formule de Jean-Paul Sartre, « l’enfer, c’est les autres ». En effet, alors que 96% des conducteurs jugent leur conduite positivement, ils sont en malgré tout 69 % à avouer « qu’il leur arrive de les injurier, 60% de klaxonner de manière intempestive, 53 % de doubler à droite sur l’autoroute ».

Le troisième enseignement nous indique que « les comportements à risque ne diminuent pas ». Ainsi, à en croire les déclarations des personnes interrogées, 76 % des automobilistes ne respectent pas les distances de sécurité, tandis que 65 % oublient de mettre leur clignotant.

Enfin, pour finir sur une note positive, le 4ème et le dernier enseignement nous assure que « les Français appréhendent mieux le risque de somnolence au volant ».  Cela se traduit de trois manières différentes dans le comportement des voyageurs. D’abord, on sait que « près de 3 conducteurs sur 4 (74 %) incluent les pauses dans le calcul de leur temps de trajet » mais aussi que « plus d’un conducteur sur 2 (56 %) change aujourd’hui de conducteur lors des longs trajets ».