Plantés sous Napoléon, les platanes qui bordent les axes routiers français font aujourd’hui débat, représentant un danger en cas de perte de contrôle d’un véhicule. L'association 40 millions d'automobilistes milite tout de même pour leur maintien, et lance un appel pour installer des glissières de sécurité.
A l'époque napoléonienne, les troupes engagées sur les divers conflits se déplaçaient à pied ou à cheval sur les routes française. Le soleil et la chaleur pouvaient, lors de leurs interminables trajets, altérer leurs forces, ce qui assurait un handicap le jour de l’affrontement avec l’ennemi. Pour leur épargner l’insolation, des milliers d'arbres avaient été plantés. Mais cela fait maintenant belle lurette que les chevaux sont rentrés à l’écurie ou se sont glissés sous des capots, et à 80 ou 90 kilomètres/heures, percuter un arbre peut être fatal pour un automobiliste et ses passagers. Caque année : 10% des victimes, soit environ 330 morts, sont morts après avoir percuté un de ces arbres. Le débat fait rage et de nombreuses voix s’élèvent pour exiger que le million d'arbres bordant les routes de France, soit arraché.
Mais il existe une autre solution pour l’association 40 millions d'automobilistes : installer des glissières de sécurité sur les zones de danger. D'autant que des études suédoises et américaines ont prouvé qu'une route bordée d’arbres permet de réduire la vitesse de 5%.
Une solution qui pourrait convenir aux automobilistes, mais pas aux motards, qui n’apprécient guère ces glissières (ces derniers les surnomment même « les guillotines »).
Une solution sort néanmoins du lot : les doubler. Mais pour cela, il faudrait que l'ensemble du territoire soit concerné. Le débat risque donc d’être long.
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