L’observatoire des systèmes de transports intelligents de la Gendarmerie nationale, basé à Pontoise (Val d’Oise) tire la sonnette d’alarme au sujet des vulnérabilités informatiques des véhicules connectés.
Le colonel Franck Marescal, qui travaille pour l’observatoire central des systèmes de transport intelligents (OCSTI), créé en juillet dernier, affirme que les angles d’attaques sont nombreux.
De la même manière qu’un ordinateur personnel, les voitures connectées et leur système informatique sont exposés à des risques de piratage.
Que cela soit via un port USB ou via le réseau Bluetooth, les dispositifs connectés à bord d’un véhicule peuvent représenter une potentielle porte d’entrée pour un hackers désirant s’emparer de données personnelles.
Selon l’observatoire, il existe deux points névralgiques en terme de sécurité : le datacenter et la prise pour le diagnostic qu’utilisent les garagistes.
Le datacenter est le point le plus sensible, le colonel Marescal explique que si un pirate arrive à en prendre le contrôle, il lui sera possible de toucher des millions de véhicules.
Concernant la prise servant au diagnostic, ce sera lorsqu’un véhicule infecté passera par la case garage qu’elle risquera d’affecter le système central des autres véhicules.
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