La voiture se conduisant d’elle-même n’est plus un rêve. Elle est techniquement et s’apprête à débarquer sur nos routes. Du coup, la sécurité routière pourrait faire un bond considérable en avant, mais les assureurs s’alarment des conséquences que cette avancée technologique pourrait entraîner sur leur activité.
L’arrivée de la voiture autonome est prévue aux alentours de 2035-2040. Les assureurs ont donc jusqu'à cette échéance pour tenter d’amortir le choc que sera l'avènement de la voiture du futur.
La plus grande inquiétude des assureurs est la création d’un nouveau type de marché, qui devrait se conjuguer avec l’arrivée de nouveaux noms dans le domaine. Google, qui développe depuis de nombreuses années des voitures autonomes, pourrait par exemple se lancer dans l’assurance, au même titre que les constructeurs (il est tout à fait possible d’imaginer Renault ou Volvo proposer des assurances à l’achat d’un véhicule).
Il faudra observer d’ici la fin de la décennie la réaction des assureurs et de leurs potentiels concurrents pour voir comment évolue le marché.
La parade des compagnies d’assurances pourrait aussi consister en une pénalisation des conducteurs n’ayant pas choisi le pilote automatique en cas de sinistre.
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