Gazole à 1,53 € : devez-vous foncer à la pompe ?

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Gazole à 1,53 € : devez-vous foncer à la pompe ? | L'Automobiliste

Vous l’avez sûrement remarqué en passant devant votre station à coté de chez vous : les prix du gazole fondent. Une bonne nouvelle pour les conducteurs, mais combien de temps ça va durer ? Voici ce qu’il faut savoir avant de faire le plein.

Avec un litre de gazole affiché à 1,53 euro en moyenne, les automobilistes français n’avaient pas vu ça depuis fin 2021. Mais attention, cette fenêtre de répit pourrait vite se refermer.

Le gazole à son plus bas niveau depuis 3 ans

C’est une réalité chiffrée, et elle redonne le sourire à bon nombre de conducteurs. D’après les indications du ministère de la Transition écologique publiées ce mardi 22 avril 2025, le prix moyen du litre de gazole est tombé à 1,53 euro. Une baisse de 4,7 centimes en une semaine. En comparant avec le SP95-E10, lui aussi en recul à 1,62 euro, on retrouve des écarts qui rappellent les prix de décembre 2021. Cerise sur le capot : 16 % des stations analysées proposent même le gazole à moins de 1,50 euro, et certaines battent des records. À Carpentras, une station Esso affiche 1,429 euro le litre. Autant dire que ça ne court pas les nationales.

Pourquoi ça baisse ? Explication sous le capot

Derrière cette chute des prix, il y a une mécanique mondiale bien huilée. Le baril de Brent a dégringolé à cause d’un bras de fer commercial lancé par Donald Trump. Résultat : l’activité mondiale ralentit, la demande de pétrole fléchit, et les cours s’effondrent. Le baril est passé de 80 dollars en janvier à environ 65 en avril. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a même revu ses prévisions à la baisse pour 2025. Autre levier favorable : l’euro se renforce face au dollar (1,15 dollar pour 1 euro), ce qui rend le pétrole moins cher à l’importation pour les Européens. Moins de pression sur les prix à la pompe, plus de marge pour votre portefeuille.

Roulez avant que ça remonte

Le problème, c’est que ces bonnes nouvelles sont instables. Une nouvelle salve de sanctions américaines, des tensions géopolitiques avec l’Iran, une reprise de la demande : et les prix repartent. Rien n’est joué. Le ministère de l’Économie rappelle que les taxes pèsent 60 % du tarif à la pompe. Le reste dépend des marchés mondiaux et des marges des distributeurs. Autrement dit, un contretemps à l’international, et c’est le plein qui vous coûte cher. Si vous prévoyez un long trajet ou des vacances, c’est peut-être le moment d’anticiper.

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