Wheels : le dernier fabricant de jantes en aluminium ferme ses portes

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Paolo Garoscio

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De nombreuses difficultés financières Rebaptisée Impériales Wheels après avoir été connue sous le nom d’Alvance Wheels, l’entreprise a été reprise ...

Wheels : le dernier fabricant de jantes en aluminium ferme ses portes
Wheels : le dernier fabricant de jantes en aluminium ferme ses portes - © L'Automobiliste

De nombreuses difficultés financières

Rebaptisée Impériales Wheels après avoir été connue sous le nom d’Alvance Wheels, l’entreprise a été reprise en février 2022 par la société EDS, dirigée par Émile Di Serio, président du groupe de fonderie Saint-Jean Industries. Cette reprise avait pour objectif de développer de nouvelles technologies de fabrication de roues. Toutefois, dès février 2023, l’entreprise a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Villefranche-sur-Saône, en raison de difficultés financières persistantes. Le 20 juin 2024, le tribunal de commerce de Villefranche-sur-Saône a prononcé la liquidation judiciaire d’Impériales Wheels.

Les employés avaient sollicité un délai supplémentaire pour négocier avec l’État, demande qui a été refusée. Christian Grelaud, représentant syndical CFE-CGC, a exprimé sa consternation face à la rapidité de la décision : « La liquidation a été décidée sans même une suspension d’audience. ». La région Centre-Val de Loire a qualifié cette liquidation de « drame économique et de catastrophe sociale ». La région appelle à la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi pour les salariés. La crise énergétique et l’inflation ont gravement affecté l’entreprise, rendant ses efforts de redressement inefficaces.

Quel avenir pour les salariés de Wheels ?

Un comité social et économique (CSE) sera organisé par la liquidatrice judiciaire le 26 juin 2024. Cette réunion sera déterminante pour décider des prochaines étapes et des solutions pour les salariés. Les représentants syndicaux continueront de défendre un plan de sauvegarde de l’emploi. Malgré la liquidation, il reste de l’espoir pour les salariés et l’industrie locale. Les technologies avancées et les machines neuves de l’entreprise pourraient attirer des repreneurs.

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Anthony Babarczi, délégué syndical CGT, a souligné que l’entreprise disposait de machines neuves susceptibles d’intéresser un repreneur, bien qu’il manque encore des fonds pour achever la première ligne de production. La région Centre-Val de Loire a exprimé son engagement à soutenir les salariés et à chercher des solutions pour minimiser l’impact de la liquidation. Elle appelle à la mobilisation des ressources nécessaires pour garantir un avenir digne aux employés affectés.

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À propos de l'auteur :
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Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013. Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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