Infraction : radars ZFE, urbains, covoiturage… quand arriveront-ils ?

Reglementation
Un large panel de nouveaux radars est prévu en France. Des Zones à Faibles Émissions (ZFE) aux radars de dernière génération, préparez-vous à être davantage contrôlé sur les routes.  

Radars urbains, de surcharge, sur les voies réservées, ces petits nouveaux qui feront bientôt leur entrée

Les radars urbains, promis en grand nombre sur le territoire français, attendent toujours le feu vert législatif pour être pleinement opérationnels. En effet, alors que 700 unités étaient attendues pour fin 2023, un décret manquant laisse les municipalités dans l'incertitude.  Une bonne nouvelle pour les automobilistes puisque ces dernières seraient capables de détecter une large étendue d'infraction : passage de la ligne blanche, distance de sécurité entre deux véhicules, etc. Parallèlement, les radars de surcharge émergent comme des gardiens technologiques contre la surcharge des poids lourds. Déjà installés sur l’A79, l’A63 ou encore l’A9, ces derniers visent à préserver l'intégrité des routes et à garantir une concurrence équitable entre transporteurs. Les radars de voies réservées quant à eux sont en phase d'expérimentation. Celle-ci devrait durer deux ans. Leur objectif ?  Devenir un outil clé pour faire respecter les règles des voies dédiées au covoiturage et aux véhicules propres. Ces dispositifs visent à encourager une mobilité plus durable et à sanctionner ceux qui enfreignent les règles. Leur mise en service n'est donc pas prévue avant 2025.  

Radars ZFE : l'arrivée des sentinelles est reportée

  Les Zones à Faibles Émissions s'imposent comme des outils clés dans la lutte contre la pollution urbaine. Cependant, le déploiement des radars ZFE, cruciaux pour l'application de ces zones, est en suspens. Sans appel d'offres publié pour leur développement, leur activation pourrait être reportée à 2026. Malgré ces retards, les projections financières suggèrent des recettes potentielles significatives pour les métropoles concernées. Ces zones, notamment actives dans 10 villes françaises, telles que Paris, Marseille, Lyon, Strasbourg et Rouen, prévoient d'exclure progressivement les véhicules les plus polluants, avec une attention particulière portée aux diesels d'avant 2006. Les automobilistes sont donc invités à anticiper ces changements pour éviter les amendes et contribuer à l'amélioration de la qualité de l'air. Pour rappel, au cœur du dispositif ZFE se trouve la vignette Crit’Air, un système de classification des véhicules basé sur leur impact environnemental. Chaque véhicule se voit attribuer une vignette, allant de Crit’Air 0 pour les véhicules électriques ou à hydrogène (les moins polluants) à Crit’Air 5 pour les véhicules les plus anciens et les plus polluants. Ces vignettes déterminent qui peut entrer dans une ZFE et à quel moment. Par exemple, dans certaines zones, les véhicules portant une vignette Crit’Air 4 ou 5 peuvent être interdits pendant les heures de pointe, voire en permanence. Face aux restrictions croissantes, Rétrogaz propose une solution innovante pour les propriétaires de véhicules diesel : la conversion au GPL grâce à un kit. Cette alternative permet de réduire les émissions polluantes et de se conformer aux normes des ZFE. Bien que l'investissement initial soit conséquent (entre 3 000 et 4 500 euros), cette transformation offre une nouvelle vie aux véhicules diesel. Elle leur permet de circuler dans des zones auparavant interdites et, cerise sur le gâteau, en convertissant votre véhicule, vous faites de belles économies sur votre budget carburant. Vous avez un véhicule essence ? Pas de panique, Biomotors propose un kit qui convertit votre véhicule pour le Superéthanol E-85. Sachez que vous pouvez demander une aide régionale de conversion de carburant (en Île-de-France) de l'ordre de 500 euros, valable jusqu'au 31 décembre 2023. Biomotors s'est joint à l'initiative de la région en proposant une ristourne de 150 euros sur son kit.