Mardi 9 juillet 2024, Audi Brussels, filiale du groupe Volkswagen, a annoncé envisager de fermer son usine de Forest à Bruxelles en raison de la baisse de la demande pour les voitures électriques, en particulier pour ses modèles les plus luxueux.
Audi envisage de fermer un de ces sites de production historique
La direction d’Audi Brussels, filiale du groupe Volkswagen qui détient une dizaine de marques automobile dont parmi elles Prosch, Seat, Skoda, a annoncé envisager la fermeture de son usine de production de voitures électriques, située à Forest, près de Bruxelles. Cette décision potentielle menace plus de 3 000 emplois. Près de la moitié (1 400 personnes) pourrait être licencié dès cette année 2024.
« Audi Brussels, qui produit le modèle SUV Q8 e-tron, n’est plus viable dans le contexte actuel », a ainsi affirmé Volker Germann, PDG d’Audi Brussels. La direction d’Audi a confirmé être en dialogue avec les partenaires sociaux pour discuter des solutions possibles afin d’éviter la fermeture de son usine historique (depuis 1948).
À la recherche de solution alternative…
Le marché de l’électrique est en recul sur l’ensemble du Vieux Continent, et ce depuis le début de l’année 2024 en raison de la suppression des aides publiques à l’achat d’un VE dans plusieurs états, en Allemagne notamment. Conséquence : l’attrait des consommateurs pour les voitures électriques, qui était jusqu’ici essentiellement lié à ces subventions, est en chute libre. Rien que pour le mois de mai 2024, le marché allemand a reculé de 30,6 % par rapport au même mois en 2023. Un ralentissement général qui n’a pas épargné Audi : « Sans une demande suffisante, il devient difficile de justifier le maintien de la production », a expliqué Rita Beck, porte-parole du comité Audi (La Tribune).
Volkswagen a déjà enregistré une baisse de 20 % de ses bénéfices en raison du ralentissement des livraisons de véhicules électriques de luxe. Le groupe automobile a fait savoir qu’il cherchait activement des solutions alternatives pour éviter la fermeture de son site de production. Une des pistes envisagées inclut une restructuration interne pour réduire les coûts et améliorer la compétitivité du site. « Nous étudions toutes les options pour éviter une fermeture », a voulu rassurer Volker Germann.