Voiture électrique : le chinois BYD veut battre Tesla sur le sol européen

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Écrit par :

Paolo Garoscio

Temps de lecture: 2 minutes

Le constructeur chinois BYD veut prendre la première place sur le marché européen de la voiture électrique d’ici 2030. Il ...

Le constructeur BYD veut dépasser Tesla en Europe Photo de Joshua Fernandez sur Unsplash
Le constructeur BYD veut dépasser Tesla en Europe Photo de Joshua Fernandez sur Unsplash
Le constructeur BYD veut dépasser Tesla en Europe Photo de Joshua Fernandez sur Unsplash | L'Automobiliste

Le constructeur chinois BYD veut prendre la première place sur le marché européen de la voiture électrique d’ici 2030. Il prévoit un investissement massif dans l’Union européenne et mise sur une gamme diversifiée de véhicules, des modèles abordables aux hybrides rechargeables.

L’ambition de BYD : dépasser Tesla

Le constructeur chinois BYD vise à doubler Tesla et à devenir le leader européen du marché de la voiture électrique d’ici 2030. Michael Shu, directeur européen de BYD, a exprimé sa confiance lors de la conférence annuelle du Financial Times (FT) sur le futur de l’automobile. « Nous sommes confiants dans le fait que nous pourrions devenir leaders d’ici la fin de la décennie en Europe » a-t-il expliqué.

Initialement fabricant de batteries, BYD a déjà surpassé Tesla au quatrième trimestre 2023. Il est ainsi devenu le plus grand vendeur mondial de véhicules électriques. Cependant, Tesla affirme avoir récupéré sa position au premier trimestre 2024. BYD envisage maintenant de s’établir durablement en Europe. Il devrait ouvrir sa première usine automobile européenne en Hongrie en 2025. Michael Shu a également évoqué la possibilité d’une deuxième usine, marquant une forte expansion du constructeur.

Stratégie d’expansion : investir massivement en Europe

L’investissement prévu par BYD en Europe est colossal. Michael Shu a annoncé que le constructeur envisage d’investir « plusieurs milliards d’euros » dans les infrastructures, le marketing et les réseaux de distribution. La nouvelle usine hongroise de Szeged, prévue pour 2025, produira des véhicules électriques destinés au marché européen.

En parallèle, BYD envisage de rivaliser rapidement dans le segment des véhicules d’entrée de gamme avec sa petite Seagull, proposée autour de 20.000 euros. Ce modèle vise à concurrencer directement des voitures comme la Citroën C3. Mais aussi les futures Renault et Volkswagen électriques. Bruno Le Maire a accueilli favorablement l’intérêt de BYD. Le ministre français de l’Économie a déclaré que le constructeur et l’industrie automobile chinoise sont « les bienvenus en France« .

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Le défi de l’infrastructure et la réponse de BYD

Cependant, BYD ne se contente pas de cibler uniquement les voitures électriques. Le constructeur prévoit également de produire des modèles hybrides rechargeables. Et cela dans sa future usine hongroise. Les modèles hybrides équipés d’un moteur thermique et d’une grosse batterie électrique offrent une solution pragmatique face au manque d’infrastructures de recharge. La future usine de Szeged jouera un rôle clé en produisant des voitures « en Europe et pour l’Europe ». Ce qui consolidera la présence locale du constructeur et assurant sa compétitivité face aux marques européennes.

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À propos de l'auteur :
Paolo Garoscio
Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013. Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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