Deux ans après un redressement spectaculaire, qui n’a pas épargné les effectifs, « PSA Groupe », fait face à la stagnation du marché automobile européen et doit trouver de nouveaux terrains de développement.
Le PDG Carlos Tavares a dévoilé ce mardi le plan stratégique 2016-2021 intitulé « Push to pass » (« passage en force ») qui succède le plan « Back in the race » (« Retour à la course »), qui avait nécessité l’intervention de l’Etat français et du groupe chinois Dongfeng, entrés tous deux au capital du groupe aux trois marques (Peugeot, Citroën et DS).
M.Tavares a indiqué hier viser une croissance du chiffre d’affaires de 10 % d’ici 2018, avec 15% supplémentaire pour 2021.
La marge espérée est de 4 % pour la division automobile sur la période 2016-2018 et 6 % en 2021, a ajouté le PDG, qui souhaite également réduire de 700 € le coût de production de chaque véhicule. Pour ce faire, les coûts de production doivent impérativement diminuer de 20% en Chine.
Autre impératif : ne plus dépendre du seul marché européen. PSA va se tourner vers l’international. En Amérique Latine, les ventes pourraient être multipliées par deux, et les profits par trois. La filiale russe doit retrouver l'équilibre en 2017 et la zone Afrique/Moyen-Orient doit vendre 700.000 voitures dans six ans.
La Chine/Asie du Sud Est doit également gagner une marge opérationnelle de 10% en 2021 et des projets de nouvelle usine en Algérie, en Iran, en zone ASEAN (Asie du Sud Est) sont actuellement en cours, puis un retour en Inde en 2018, sans oublier un plan sur dix ans pour revenir aux États-Unis.
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