La Citroën C3 électrique devait marquer une nouvelle ère pour la marque avec son offre attrayante de leasing social. Pourtant, les retards de livraison accumulés génèrent des frustrations chez les clients. Surtout ceux concernés par le leasing social. Alors que la date butoir approche, l’incertitude persiste sur la capacité de Citroën à respecter ses engagements.
Une Citroën C3 électrique prometteuse mais en retard
Lancée en grande pompe par Citroën, la version 100% électrique de la C3 a suscité un fort engouement. Ce modèle, conçu pour répondre aux besoins d’une mobilité plus verte, affiche des caractéristiques intéressantes. Elle se distingue par son autonomie avoisinant les 320 km, une recharge rapide, et un design revisité. À un prix accessible, notamment grâce aux aides gouvernementales, elle a rapidement trouvé son public.
Cependant, la Citroën ë-C3, visible dans les concessions depuis juin, n’est toujours pas livrée aux premiers acheteurs. Ce retard s’explique par des problèmes techniques liés aux logiciels et à l’électronique du véhicule. Des complications courantes dans l’industrie automobile. Mais qui ont des conséquences fâcheuses pour les acheteurs, en particulier ceux ayant opté pour un leasing social.
Le leasing social : un dispositif attractif menacé par les retards
Le leasing social, une initiative mise en place pour faciliter l’accès à l’électrique pour les ménages à revenus modestes, a rapidement conquis de nombreux clients. Avec une offre très compétitive, permettant de louer une C3 électrique pour à peine 54 euros par mois sans apport initial, la demande a explosé. Mais ce succès a généré une contrainte supplémentaire : un grand nombre de commandes à honorer avant le 30 septembre 2024, une date critique pour les clients du leasing social.
En effet, au-delà de cette date, l’une des principales aides financières de ce dispositif pourrait être perdue. Ce cumul d’aides, qui peut atteindre 13 000 euros, est essentiel pour de nombreux foyers. Les retards de Citroën pourraient donc avoir des conséquences financières importantes pour ces clients, aggravant ainsi la frustration.
Les raisons des retards et les réponses de Citroën
Les retards de livraison de la C3 électrique ont été provoqués par des dysfonctionnements techniques, notamment au niveau des logiciels embarqués. Citroën, conscient de la situation, a communiqué sur le début de la production en grande série pour septembre 2024, espérant pouvoir assurer les premières livraisons rapidement. Néanmoins, cette annonce n’a pas dissipé toutes les craintes. Le constructeur s’est engagé à ce que les clients du leasing social soient prioritaires, mais la tension reste palpable.
Pour faire face à la pression, Citroën pourrait demander une dérogation auprès des autorités pour prolonger les délais de livraison au-delà du 30 septembre, une démarche administrative complexe dans le climat politique actuel. Si cette demande n’aboutit pas, les clients du leasing social risquent de voir leur rêve d’électrique devenir plus coûteux que prévu.
Quel avenir pour les commandes futures ?
Alors que Citroën tente de rassurer ses clients les plus modestes, les acheteurs sans leasing social pourraient se voir confrontés à des délais de livraison encore plus longs. La situation est d’autant plus préoccupante que la C3 électrique a récemment été retirée de la boutique en ligne de Citroën. Cette mesure, temporaire selon les concessionnaires, illustre néanmoins la difficulté pour la marque de faire face à une demande en forte croissance.
Pour les nouvelles commandes, la date de livraison a été repoussée à mars 2025. Citroën devra redoubler d’efforts pour répondre aux attentes des consommateurs tout en tentant de rattraper son retard initial. L’enjeu est de taille : réussir à convaincre que la C3 électrique reste un choix pertinent malgré les délais.
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