Radars dans les bus : l’IA bientôt au service de la RATP ?

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Les radars ne se contentent plus de flasher sur les routes. Une nouvelle technologie, déjà adoptée à New York, pourrait ...

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Les radars ne se contentent plus de flasher sur les routes. Une nouvelle technologie, déjà adoptée à New York, pourrait bientôt arriver en France. Des radars intelligents, dissimulés dans les bus, visent à améliorer la sécurité routière et la fluidité du trafic. Mais comment fonctionnent ces dispositifs et quels en sont les impacts sur les conducteurs et les transports en commun ?

Radars IA dans les bus : une technologie déjà testée à New York

Depuis le mois d’août 2024, New-York a mis en place un nouveau système pour contrôler les bus et les automobilistes à la fois. En installant des radars dans ses bus, la ville espère fluidifier le trafic et améliorer la ponctualité des transports en commun. Plus de 600 bus sont déjà équipés de caméras capables de détecter, via une intelligence artificielle (IA), les infractions comme l’utilisation illégale des voies réservées ou le stationnement gênant. Ces données sont ensuite transmises aux autorités, qui envoient les amendes aux propriétaires des véhicules. Ce dispositif a déjà permis d’augmenter la vitesse moyenne des bus de 5 % tout en réduisant les accidents de 20 %.

Fort de l’expérience new-yorkaise, la France pourrait suivre cette tendance. La RATP envisage en effet d’équiper certains de ses bus de radars dotés d’intelligence artificielle. Cette initiative viserait à améliorer la ponctualité et la régularité des transports tout en luttant contre les infractions routières. Les discussions sur ce projet ont débuté en janvier 2024 lors d’une réunion du comité social et économique de la RATP. L’objectif est clairement de renforcer les dispositifs de vidéo-verbalisation pour les véhicules qui entraveraient la circulation du flux routier.

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Des avantages écologiques et sécuritaires

Les radars installés dans les bus ne se contentent pas de détecter les infractions. Ils contribuent également à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en permettant aux bus de circuler plus rapidement, réduisant ainsi le nombre d’arrêts et de relances. À New York, la mise en place de ce dispositif a par ailleurs permis une augmentation de la fréquentation des bus de 12 %. En France, cette innovation pourrait non seulement améliorer la qualité des transports publics, mais aussi avoir un impact positif sur l’environnement, tout en réduisant le nombre d’accidents sur les routes.

Si cette technologie continue de démontrer son efficacité, il est probable que d’autres villes européennes adoptent également des radars intelligents dans leurs bus. Avec un budget de 141 millions de dollars à New York pour équiper 2 000 bus supplémentaires d’ici à trois ans, il est clair que cette innovation pourrait rapidement s’étendre. La France, avec son important réseau de transports en commun, pourrait être la prochaine à intégrer cette technologie pour rendre ses bus plus ponctuels et réduire les infractions routières.

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