Véhicules : parfois 50% de différence entre la consommation annoncée et la consommation réelle
Temoignages
Un rapport de l’ONG Transport et Environnement pourrait bien avoir mis au jour une nouvelle affaire qui viendrait à nouveau éclabousser l’industrie automobile. De très fortes disparités auraient en effet été observée entre les consommations d’essence présumées en laboratoire et celles en conditions réelles, sur la route. Des modèles Peugeot, Mercedes et BMW seraient concernés, avec parfois une différence de consommation qui atteindrait les 50%.
Selon l’ONG, les fabricants exploiteraient une faille lors des procédures d’examens. Le procédé frauduleux varierait selon les constructeurs, mais dans l’ensemble, comme les tests des véhicules sont réalisés dans des laboratoires rémunérés par les marques, ils n’ont donc aucun intérêt à faire une mauvaise publicité des véhicules, précise Greg Archer, auteur de l’étude.
Transport et Environnement estime que la seule solution consisterait en la mise en place d’organismes de supervision véritablement indépendants, précisant en outre que ces manipulations coûtent environ 450 euros de plus par an en moyenne au consommateur.
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