L’IA répare vos voitures chez Renault : peut-on lui faire confiance ?

Renault révolutionne son service après-vente avec l’IA, promettant une prise en charge rapide et intuitive.

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L’IA répare vos voitures chez Renault : peut-on lui faire confiance ? | L'Automobiliste

Renault, grand nom de l’automobile, a décidé d’intégrer l’intelligence artificielle (IA) dans son service après-vente, marquant ainsi une étape importante vers un futur plus technologique. Avec des véhicules de plus en plus techniques, l’IA et la robotique viennent en renfort pour diagnostiquer les pannes et aider les carrossiers, surtout dans un marché où il devient de plus en plus difficile de trouver du personnel qualifié.

Améliorer le service après-vente grâce à l’IA

Même si le service après-vente de Renault a été mis en lumière lors de la dernière enquête annuelle, il doit faire face à quelques galères. Les clients se plaignent souvent des délais pour un rendez-vous et pour récupérer leur voiture. Par ailleurs, les ventes de voitures neuves ne rampent pas encore au niveau d’avant la pandémie de COVID-19.

Au Technocentre de Guyancourt, Renault a présenté plusieurs innovations pour mieux prendre en charge ses clients. Ces nouveautés misent beaucoup sur l’IA.

Des diagnostics acoustiques et le projet Diag Predict

Depuis juin, Renault teste une IA spécialisée dans le diagnostic des bruits bizarres, un motif très courant pour des visites en garage. L’objectif ? Atteindre 8 000 utilisateurs en France d’ici fin 2023 et s’étendre en Europe à partir de 2026. Pour y arriver, la base de données collaborative recensant environ 2 000 bruits différents couvre toute la gamme Renault, du plus récent au plus ancien. Emmanuel Laurain, responsable du service diagnostic chez Renault, explique : « Le bruit arrive dans le top 10 des demandes d’assistance qu’on reçoit. »

Les diagnostics acoustiques ne se font pas toujours sans accrocs, puisque le ressenti subjectif des clients peut rendre difficile l’analyse précise des bruits, soulignant l’importance de la fiabilité des moteurs. Pour contourner ce problème, une appli est en cours de développement qui permettra aux clients d’envoyer des enregistrements audio directement aux ateliers.

En parallèle, Renault travaille sur Diag Predict, une technologie qui devrait être lancée mondialement en 2026. Grâce à la fonction « Diag Remote », elle compare les codes d’erreur avec les interventions passées pour mieux organiser les rendez-vous et éviter des déplacements inutiles. Disponible dès maintenant avec des modèles récents comme la Mégane E-Tech, Diag Predict vise à prédire 60 % des diagnostics avant même que le véhicule ne passe en atelier.

Une robotique qui file un coup de main aux carrossiers-peintres

Renault va encore plus loin en innovant dans le secteur de la carrosserie avec un robot-assistant développé par sa marque Ixell. Ce petit bijou est capable de doser automatiquement la peinture et de réaliser des opérations simples mais répétitives, notamment sur des coloris difficiles comme le vert pop de la nouvelle R5. Christopher Le Coq, responsable partenariats stratégiques et développement commercial chez Renault, précise que « son rôle serait uniquement de s’occuper des opérations à moins forte valeur ajoutée, plus répétitives et parfois moins agréables à effectuer ».

Ce robot promet une finition uniforme et peut travailler en dehors des horaires habituels. Toutefois, malgré ces avancées, sa commercialisation reste encore incertaine en raison des difficultés techniques liées au vieillissement des coloris.

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