Ce nouveau radar, contrôlé par l’IA à déjà généré plus de 4 400 PV en trois semaines

Les nouvelles voies réservées sur le périphérique parisien pourraient transformer votre quotidien.

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Ce nouveau radar, contrôlé par l'IA à déjà généré plus de 4 400 PV en trois semaines
Ce nouveau radar, contrôlé par l’IA à déjà généré plus de 4 400 PV en trois semaines | L'Automobiliste

Avec les Jeux olympiques de Paris 2024 qui approchent, la capitale se prépare à recevoir un nombre important de visiteurs. Pour gérer cet afflux, on a lancé début mai 2025 une expérimentation de voies réservées sur le périphérique parisien. L’idée, c’est de promouvoir la mobilité partagée, fluidifier le trafic et encourager le voies réservées au covoiturage dans une ville où les embouteillages sont monnaie courante. Ce projet, qui pourrait bien changer les habitudes de déplacement des Parisiens, est aussi pensé pour alléger les émissions polluantes.

Un système high-tech pour gérer le trafic

Le dispositif s’appuie sur une technologie de pointe avec l’installation de dix radars nouvelle génération équipés de caméras infrarouges et boostés par l’intelligence artificielle. Ces appareils peuvent faire la différence entre un passager humain, un mannequin voire un animal, grâce à des fonctions avancées comme la reconnaissance de formes et la détection thermique. Avec un taux de fiabilité supérieur à 96 %, ils garantissent une surveillance précise et efficace des voies réservées.

Les créneaux d’utilisation sont bien choisis : de 7h à 10h30 et de 16h à 20h, quand le trafic est le plus dense. Seuls les covoitureurs, taxis, transports en commun, véhicules prioritaires et personnes handicapées peuvent bénéficier de ces voies.

Les premiers résultats, malgré quelques accrocs

En trois semaines à peine, l’expérimentation a déjà généré plus de 4 400 amendes pour non-respect des règles. Avec environ 210 PV par jour ouvré, ces chiffres montrent que les automobilistes parisiens doivent encore s’adapter à ce nouveau système. Chaque infraction est sanctionnée de 135 euros, ce qui devrait freiner ceux qui voudraient contourner les mesures.

Malgré ces débuts un peu cahoteux, le taux de respect oscille entre 30 et 50 % suivant les horaires.

Les perspectives pour la suite

Cette phase d’essai se poursuivra pendant six mois et pourrait s’étendre à d’autres grandes villes françaises si les résultats sont satisfaisants. L’initiative vise deux objectifs : fluidifier le trafic urbain et générer des revenus grâce aux contraventions.

Néanmoins, le dispositif fait débat, notamment sur le plan environnemental et de la sécurité. Si certains y voient une belle opportunité pour réduire les émissions polluantes et améliorer la circulation, d’autres critiquent la surveillance constante et la politique de tolérance zéro appliquée aux conducteurs.

Des réactions mitigées face à ce changement

On observe que certains conducteurs ne sont pas encore prêts à accepter ces nouvelles règles. Par exemple, quelques automobilistes ont même essayé de tromper le système en installant des mannequins sur leur siège passager. Pour contrer ces manœuvres, chaque infraction doit être confirmée par un agent assermenté de la police municipale parisienne, après une contrôles policiers automatisée puis humaine.

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