Depuis son lancement en 2017 à Paris, la vignette Crit’Air s’est imposée comme un repère incontournable pour se déplacer en ville. Avec les préoccupations environnementales qui ne cessent de grandir, ce dispositif s’est étendu pas à pas à d’autres grandes cités françaises. Il a pour but de limiter les émissions polluantes des véhicules et d’améliorer la qualité de l’air en milieu urbain.
La vignette Crit’Air range les véhicules en six catégories, du vert au gris, selon leur niveau de pollution. Par exemple, les voitures 100 % électriques, qui obtiennent le classement 0, affichent le niveau de pollution le plus bas. Ce système trouve toute sa place dans les zones à faibles émissions (ZFE), où il sert à organiser la circulation en fonction de la quantité de particules fines et d’oxydes d’azote rejetés.
L’idée, c’est d’encourager l’utilisation de véhicules moins polluants afin d’améliorer l’air dans les zones densément peuplées.
Les obligations et les amendes en cas de non-respect
Ne pas coller cette vignette sur le pare-brise peut coûter cher : une amende forfaitaire de 68 euros est prévue, qui grimpe à 135 euros pour les bus et poids-lourds. À noter qu’à partir du 1er avril 2024, l’obligation d’exposer la vignette verte sera levée, mais la présentation du certificat qualité d’air restera de rigueur dans les zones concernées, marquant une transition vers un système numérique.
Il est donc vivement conseillé d’avoir toujours sa vignette bien en vue pour éviter des sanctions financières (selon Auto-Plus, « la vignette Crit’Air doit être apposée sur le pare-brise des véhicules circulant dans les zones où des restrictions de circulation basées sur ce système sont appliquées »).
L’expansion des zones à faibles émissions
Les ZFE se multiplient à vitesse grand V en France, en suivant une tendance qui se retrouve partout en Europe (on compte environ 230 « Low emission zones »). Par exemple, dès janvier 2025, Nantes n’autorisera la circulation à l’intérieur du périphérique qu’aux véhicules les moins polluants. Ces zones sont mises en place soit par décision préfectorale, soit par les collectivités locales lors de pics de pollution (c’est une réponse directe à des épisodes de mauvaise qualité de l’air).
Pour éviter de passer pour un hors-la-loi dans ces secteurs, chaque véhicule doit présenter sa vignette Crit’Air. Les conducteurs contrevenants s’exposent aux mêmes types d’amendes déjà évoquées.