L’année 2023 n’est pas de tout repos pour Tesla, ce grand nom des voitures électriques haut de gamme. Depuis janvier, la valeur de son action a dégringolé d’environ 40%, reflet d’une crise financière plus large. Cette situation fait flipper pas mal d’investisseurs qui se demandent ce qui va bien pouvoir arriver à la boîte dirigée par le charismatique – et controversé – Elon Musk. Parallèlement, la marque subit une vague de colère mondiale : campagnes de boycott, baisse des ventes et même des actes de vandalisme touchant véhicules et infrastructures.
Elon Musk prend la parole
Pour reprendre un peu le dessus sur la discussion autour de Tesla, Elon Musk a organisé une réunion interne improvisée le 21 mars, diffusée en direct depuis la Gigafactory du Texas. Son but ? Rassurer investisseurs, salariés, médias et clients. Musk a expliqué que Tesla traverse juste « un mauvais moment temporaire » et que l’entreprise reste solide. Il a conseillé aux actionnaires de « ne pas vendre leurs actions Tesla » et de « tenir bon », tout en se moquant un peu de ceux qui branlent des voitures Tesla au feu.
Sans s’arrêter en si bon chemin, il a réaffirmé que Tesla ne lâche rien côté innovation, avec des promesses de véhicules autonomes et de modèles moins onéreux pour cette année. Et pour les plus fous d’entre nous, il a même laissé entrevoir qu’un jour, un engin volant supersonique à décollage vertical pourrait voir le jour sous la bannière Tesla.
Bizarreries au conseil
Malgré ces mots d’espoir, certaines manœuvres au sein du conseil d’administration ont semé le doute. Par exemple, le frère d’Elon Musk a vendu pour 27 millions de dollars d’actions en février, et la présidente du conseil a également vendu plusieurs millions de dollars d’actions. Ces opérations financières laissent perplexe et font se poser des questions sur la confiance des dirigeants dans la suite des événements.
Projets à venir et diversification
Tesla ne s’arrête pas au secteur automobile ; elle étend ses ailes vers l’intelligence artificielle et la robotique. La boîte vient d’annoncer l’arrivée prochaine du Cybercab et prévoit un déploiement mondial de la conduite autonome d’ici cinq ans. En plus, Tesla planifie la production de 5 000 exemplaires du robot humanoïde Optimus pour 2025, avec un objectif de 50 000 unités en 2026. Selon Musk, ce projet pourrait bouleverser la routine au boulot en prenant en charge les tâches répétitives.
Obstacles persistants
Malgré ces projets ambitieux, Elon Musk doit encore faire face à plusieurs défis : la chute persistante des actions, des controverses autour de son mode de gestion interne et des retards sur certains dossiers importants. Les investisseurs espèrent désormais voir des résultats concrets, pas seulement des belles promesses.
Par ailleurs, le soutien extérieur ne manque pas. Donald Trump, ancien président américain et souvent décrit comme un « meilleur ami » d’Elon Musk, a publiquement affirmé son soutien en déclarant vouloir acheter une nouvelle Tesla.
