Les ventes de Tesla en France se retrouvent en baisse, ce qui fait se poser des questions sur l’avenir de la marque dans un marché automobile en pleine transformation. Alors que les véhicules électriques continuent de séduire, Tesla enregistre une forte diminution de ses immatriculations. On se demande quels facteurs expliquent cette tendance et de quelle façon elle modifie le paysage automobile français dans le cadre de la transition énergétique.
Un recul important pour Tesla
En février 2025, les ventes de Tesla ont dégringolé de près de 27% par rapport à l’année précédente, pour atteindre seulement 2 395 véhicules immatriculés en France. La situation est d’autant plus frappante que le marché automobile global n’a reculé que de 0,7% sur la même période. Ce revers fait suite à un début d’année compliqué pour Tesla, dont les ventes avaient déjà été divisées par deux en janvier 2025. Selon le site rouleur-electrique.fr (qui suit de près l’actualité des véhicules électriques), ces chiffres représentent les pires résultats de la marque depuis trois ans.
Il est intéressant de noter que la baisse de Tesla se fait sentir alors que le marché des véhicules électriques se porte bien. En effet, ces voitures constituent désormais 18% du parc automobile total en France, contre 17% l’an passé. Ce petit bond reflète l’engouement général pour ce type de véhicule, mais montre aussi que Tesla semble ne pas profiter pleinement de cette tendance.
Plusieurs éléments peuvent expliquer cette baisse des ventes pour Tesla. Tout d’abord, l’absence de nouveautés dans sa gamme pourrait avoir refroidi certains acheteurs. Ensuite, les tarifs pratiqués par Tesla restent élevés, surtout quand on les compare à ceux d’une concurrence de plus en plus redoutable. Des marques comme BYD, notamment originaires de Chine, offrent des alternatives intéressantes sur le plan technologique et financier.
Un autre point non négligeable concerne l’image publique de la marque, très marquée par les prises de position d’Elon Musk et les résultats d’une enquête sur l’autonomie des véhicules électriques. Le PDG de Tesla, connu pour ses propos et actions parfois controversés, a vu sa réputation entachée auprès d’une partie du public français. Par exemple, Musk a été associé à des gestes tels que le salut nazi et a même fait une apparition au parti AfD, ce qui n’a pas manqué de faire réagir.
Les marques européennes en profitent
Marc Mortureux de la Plateforme automobile (PFA) souligne dans Liberation qu’en un an « il y a eu une redistribution importante, plutôt au bénéfice des constructeurs européens ». Cette remarque met en lumière un changement notable dans la compétition où les marques européennes semblent tirer leur épingle du jeu, face aux difficultés rencontrées par Tesla.
Cette répartition pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs :
- une meilleure adaptation des marques européennes aux attentes locales (les préférences des clients peuvent varier nettement d’une région à l’autre)
- une offre plus diversifiée et compétitive dans le segment des véhicules électriques.
Quoi qu’il en soit, ce tournant témoigne d’une évolution marquée du marché automobile français.
il est clair que ma prochaine VE ne sera pas une tesla !
devinez pourquoi ?
Ben qui veut acheter une voiture de Fasciste ? Musk fait des saluts nazis dans tous les sens et vire plein de gens sans se soucier de personne.
Autant graver une croix gammée sur sa Tesla, ça veut dire la même chose.