Contrôle technique : les motards lancent une action coup de poing

Après l’instauration du contrôle technique obligatoire pour les deux-roues, la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) lance un tour de France des « vaches à lait » pour montrer leur opposition à la mesure.

La FFMC toujours opposée au contrôle technique pour les deux-roues

La Fédération française des motards en colère (FFMC) mène actuellement une campagne inédite : le Tour de France des « vaches à lait ». Ainsi, ce mouvement vise à protester contre l'instauration du contrôle technique obligatoire pour les deux-roues motorisés. Par ailleurs, cette obligation n'apporte aucune amélioration significative en termes de sécurité routière, de réduction de la pollution ou de gestion du bruit selon la fédération. De plus, les motards estiment que ce contrôle technique n'a qu'une motivation financière, profitant principalement aux entreprises privées de contrôle technique. Les critiques de la FFMC se concentrent sur l'injustice perçue de cette mesure. En effet, les motards se sentent exploités, considérés comme des « vaches à lait » par le système. Enfin, le contrôle technique est inefficace pour détecter les vrais problèmes de sécurité selon les motards. Sans oublier, un matraquage fiscal supplémentaire pour les utilisateurs de deux-roues.

Une mobilisation symbolique à travers toute la France

Pour attirer l'attention sur cette situation, la FFMC organise un relais symbolique à travers toute la France. Le but : un pot à lait, représentant les taxes et frais jugés abusifs, passe de main en main entre les motards de différentes régions. Le périple est en cours depuis le 3 juin 2024 dans l'Eure et doit durer un mois. Ce lundi 24 juin 2024, les motards se rassemblent devant la préfecture à Nantes. À Nantes, la FFMC 44 accueille les motards venant de La Roche-sur-Yon, menés par la FFMC 85. Après cette étape, le pot à lait continuera sa route vers Angers, poursuivant son voyage à travers la France. Cette action vise à unir les motards dans une cause commune. Mais aussi à sensibiliser le public et les autorités à leurs revendications.