Bouchons monstres en vue : 78% des Français profitent des ponts de mai !

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Bouchons monstres en vue : 78% des Français profitent des ponts de mai ! | L'Automobiliste

Mai 2025 s’annonce chargé sur l’asphalte. Près de huit Français sur dix comptent profiter des longs week-ends pour prendre le large. Résultat : les axes les plus fréquentés du pays risquent de saturer.

La France va respirer… mais au ralenti. Avec des milliers de kilomètres prévus au compteur pour des séjours éclair, les ponts de mai mettent l’automobile à l’épreuve de l’envie d’évasion collective.

Ponts de mai : des régions ciblées, des axes saturés ?

Le calendrier de mai 2025 est une aubaine pour les amateurs de longs week-ends : entre le 1er mai, le 8 mai, l’Ascension et la Pentecôte, les occasions de partir se multiplient. Et les Français ne comptent pas les laisser passer. Selon une étude OpinionWay pour Ulys, 78 % des sondés prévoient de partir pendant ces ponts. La voiture s’impose comme la solution la plus simple et flexible. Pas de surprise donc si les autoroutes s’annoncent particulièrement chargées sur les grands départs. Et pour cause : 69 % des Français sont prêts à faire jusqu’à 4 heures de route aller-retour, et 14 % iront au-delà des six heures. Une endurance qui en dit long sur le besoin de souffler… quitte à passer une bonne partie du week-end dans sa voiture.

Sans trop de suspense, la Bretagne et la Normandie sortent grandes gagnantes des envies d’ailleurs. Ces deux régions attirent à elles seules 19 % des personnes interrogées, loin devant la Nouvelle-Aquitaine ou l’Occitanie. Pour les automobilistes, cela signifie que certaines autoroutes, notamment l’A13, l’A84 ou l’A11, deviendront de véritables colonnes de véhicules. Une dynamique renforcée par les Franciliens : 20 % d’entre eux déclarent prêts à faire entre 4 et 6 heures de route aller-retour, contre 16 % en moyenne dans les autres régions. La conséquence ? Seuls 14 % des Parisiens resteront en Île-de-France, laissant prévoir un embouteillage massif dès les sorties de la capitale.

Des jeunes au volant, des anciens à la maison

L’envie de partir n’est pas uniforme selon les générations. 87 % des moins de 35 ans se disent prêts à bouger, contre 68 % chez les plus de 65 ans. Une différence qui traduit autant un rapport différent à la mobilité qu’une tolérance variable au stress des trajets. Là où les plus jeunes acceptent plus volontiers l’idée d’un long déplacement pour deux jours, les plus âgés privilégient le calme, ou renoncent tout simplement à affronter les bouchons. Une prudence qui pourrait s’avérer payante, vu l’état attendu des routes durant ces périodes.

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