En mars 2025, les automobilistes français devront faire face à une augmentation importante du malus écologique sur les véhicules neufs. Cette taxe, qui vise à pénaliser les véhicules les plus polluants, connaîtra des ajustements de taille, avec des seuils d’émission de CO2 abaissés et des taxes maximales revues à la hausse.
Quel est le nouveau barème du malus ?
À partir de mars 2025, l’entrée dans le malus se fera dès 113 g de CO2 par km, contre 118 g actuellement. Cette modification entraînera une taxe initiale de 50 euros, marquant un durcissement important des critères d’application du malus.
Dans le haut du tableau, les véhicules émettant 193 g de CO2 par km se verront désormais taxer à hauteur de 70 000 euros, une augmentation par rapport au plafond actuel de 60 000 euros pour 194 g, peut-on lire sur Le Revenu. Ces ajustements reflètent une volonté de frapper plus fort les options les plus polluantes.
Les impacts budgétaires pour les automobilistes
L’achat d’un véhicule neuf englobe bien plus que le prix affiché. Entre la taxe d’immatriculation, l’assurance et l’entretien, la facture peut s’alourdir rapidement. Avec l’augmentation du malus, les futurs propriétaires doivent anticiper des coûts initiaux plus élevés dès le début de 2025.
Pour ceux envisageant l’achat d’un nouveau véhicule à partir de mars 2025, il est essentiel de considérer l’impact de cette taxe. En prenant en compte les coûts supplémentaires dès la planification de l’achat, les consommateurs peuvent mieux gérer leur budget et éviter des surprises désagréables.
Encourager l’achat de voitures moins polluantes
Cette mesure, adoptée au Sénat début février, a été conçue pour encourager l’achat de véhicules moins polluants, dans le cadre des efforts nationaux pour réduire les émissions de CO2. Elle reflète une tendance croissante à responsabiliser les conducteurs quant à leur choix de véhicule.
Malgré l’objectif environnemental louable, cette hausse du malus suscite des réactions mitigées. Tandis que certains applaudissent cette initiative comme un pas vers un avenir plus vert, d’autres s’inquiètent des répercussions économiques pour les ménages déjà sous pression.