L’automobile conserve une place de choix dans le quotidien des jeunes de moins de 30 ans. Toutefois, l’évolution des modes de vie et des contraintes économiques les pousse à repenser leur relation avec la voiture. Une récente étude de l’Observatoire Cétélem met en lumière les tendances et préoccupations de cette génération en matière d’automobile.
Une génération Z encore attachée à la voiture
Si les jeunes de la génération Z ont grandi dans un monde où la mobilité est en pleine mutation, ils restent nombreux à vouloir posséder une voiture. La majorité des moins de 25 ans obtient son permis de conduire dès que possible, bien que ce chiffre varie selon les pays. Aux États-Unis, une grande partie des jeunes conduisent dès l’adolescence, tandis qu’en France, l’accès à la voiture se fait souvent plus tardivement.
En ce qui concerne l’achat de leur premier véhicule, plus de la moitié des jeunes optent pour une voiture d’occasion. Cette tendance, bien que toujours présente, diminue par rapport à la génération précédente. Le prix reste un obstacle majeur, car posséder un véhicule implique des frais élevés, notamment en assurance, carburant et entretien. Pourtant, malgré ces difficultés financières, les jeunes voient encore l’automobile comme un élément essentiel de leur liberté.
Entre plaisir de conduite et nouvelles alternatives
Conduire reste une expérience plaisante pour une grande partie des jeunes. Sept sur dix considèrent que prendre le volant est un moment de plaisir, tandis qu’une minorité perçoit cela comme une contrainte. Pour beaucoup, la voiture est bien plus qu’un simple moyen de transport : c’est un espace de souvenirs et d’attachement personnel.
Cependant, face aux enjeux écologiques et aux coûts de possession, les jeunes sont de plus en plus enclins à explorer d’autres formes de mobilité. Le vélo et le covoiturage connaissent un véritable essor, notamment en milieu urbain. De même, l’intérêt pour les voitures électriques progresse, bien que l’autonomie et la disponibilité des infrastructures de recharge restent des obstacles.
La perception environnementale joue également un rôle croissant dans les choix de cette génération. Près de la moitié des jeunes considèrent l’automobile comme un facteur majeur de pollution et du réchauffement climatique. Cette prise de conscience pousse certains à remettre en question l’usage systématique de la voiture individuelle et à privilégier des solutions plus durables.
