Sécurité routière : une multitude d’équipements obligatoires en Europe

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Écrit par :

Paolo Garoscio

Temps de lecture: 2 minutes

Des évolutions dans le domaine de la sécurité routière. Depuis le 7 juillet 2024, les véhicules vendus dans l’Union Européenne ...

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Sécurité routière : une multitude d’équipements obligatoires en Europe - © L'Automobiliste

Des évolutions dans le domaine de la sécurité routière. Depuis le 7 juillet 2024, les véhicules vendus dans l’Union Européenne doivent désormais embarquer plusieurs nouveaux équipements obligatoires.

Renforcer la sécurité routière en Europe

La nouvelle réglementation GSR2 entre en vigueur dans l’Union Européenne. Ainsi, elle impose aux véhicules neufs vendus sur le Vieux Continent plusieurs dispositifs de sécurité avancés. Par exemple : le freinage d’urgence autonome ou encore la détection d’obstacles en marche arrière. L’idée est claire : éviter au maximum les erreurs d’anticipation qui débouchent sur des accidents, parfois graves.

La nouveauté la plus importante reste l’instauration d’une boîte noire dans les véhicules. En effet, désormais, lors d’une collision, un dispositif se déclenche et enregistre les différentes actions avant le choc. Par exemple : la vitesse ou encore la décélération. De fait, ce dispositif doit permettre aux enquêteurs d’avoir accès à des données pour déterminer les responsabilités en cas d’accidents mortels.

Des véhicules plus chers ?

L’objectif principal de ces nouvelles mesures est de renforcer la sécurité des conducteurs et des passagers. Par ailleurs, elles doivent répondre à une ambition, celle de réduire de 25 000 le nombre de décès sur les routes européennes d’ici 2038. Néanmoins, les nouvelles normes impliquent un coût supplémentaire pour les constructeurs et potentiellement pour les consommateurs. Ainsi, les associations d’automobilistes estiment que l’ajout de ces équipements pourrait entraîner une augmentation de prix d’environ 300 euros par véhicule.

Et notamment pour les modèles d’entrée de gamme. Certains constructeurs, comme Renault avec la Zoé et Suzuki avec l’Ignis, ont déjà retiré certains modèles de leur catalogue en raison des coûts élevés liés à la mise en conformité avec la GSR2. De son côté, Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes, exprime des préoccupations concernant la fiabilité et le coût de ces nouvelles technologies. Selon lui, l’ajout de nombreux dispositifs électroniques augmente également le risque de pannes.

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À propos de l'auteur :
Paolo Garoscio
Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013. Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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