Renault : le constructeur veut accélérer l’électrification de son parc

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Écrit par :

Paolo Garoscio

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Le géant automobile, Renault est en train de monter en gamme sur les voitures électriques via sa filiale Ampère. Mais le défi reste immense.

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Renault : le constructeur veut accélérer l’électrification de son parc | L'Automobiliste

Depuis quelques années, le constructeur Renault prend le virage de l’électrique comme ses concurrents. Avec sa filiale dédiée, baptisée Ampère, la marque au losange souhaite désormais accélérer sur le dossier des véhicules électriques.


Renault entend mettre les bouchées doubles sur les voitures électriques


Renault, pilier de l’industrie automobile française, s’engage dans la transition vers l’électromobilité avec sa filiale Ampère. Cette entité spécialisée dans le développement et la production de véhicules électriques marque un tournant stratégique pour le constructeur, qui veut se positionner en leader de l’électrification en Europe. Alors que le marché des voitures à batterie stagne, avec une part de 13 % des ventes sur les neuf premiers mois de l’année, Renault parie gros sur l’avenir électrique de son parc automobile.


Avec 11 000 collaborateurs, dont 35 % d’ingénieurs dédiés au développement des technologies électriques et des logiciels associés, Ampère représente l’avenir du groupe. À Douai, dans le Nord, le pôle central de production électrique, Renault assemble déjà plusieurs modèles emblématiques, dont la Mégane et la nouvelle R5. De plus, l’usine de Cléon produit les moteurs électriques. De son côté, Maubeuge s’apprête à accueillir la fabrication de la future R4 électrique. Le choix de localiser une part importante de la production en France, malgré les coûts salariaux plus élevés par rapport à certains pays européens, constitue un pari pour Renault.


Des objectifs ambitieux… mais sans résultats pour le moment


Renault est ambitieux pour l’électrification. Avant même la création d’Ampère, le constructeur avait fixé des objectifs de ventes audacieux, avec 300 000 véhicules 100 % électriques d’ici 2025 et 1 million d’unités à la fin de la décennie. Mais pour l’instant, les résultats semblent loin du compte. Preuve en est : la direction du groupe ne communique plus sur le sujet. Sa filiale n’étant pas cotée en Bourse, rien ne l’oblige à publier des résultats, sans doute en demi-teinte.

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Outre son engagement en France, Renault étend ses alliances internationales pour rester compétitif. Ampère collabore étroitement avec le Japonais Nissan et le groupe Mitsubishi, qui prévoient des investissements respectifs de 600 millions et 200 millions d’euros. En parallèle, Luca de Meo, le patron du groupe, a mis en place une nouvelle structure, le « Advanced China Development Center » (ACDC), avec une équipe de 150 personnes dédiée à la veille technologique en Chine. Cette initiative permet à Renault de bénéficier de l’expertise chinoise en matière de véhicules électriques, tout en établissant des partenariats avec des start-ups locales pour renforcer sa compétitivité mondiale.

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À propos de l'auteur :
Paolo Garoscio
Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013. Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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