Voiture électrique : Mitsubishi rejoint l’alliance nippone Honda-Nissan

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Selon les informations du quotidien économique Nikkei, relayées par Reuters, le constructeur automobile Mitsubishi rejoindrait l’alliance, existant depuis mars 2024, ...

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Selon les informations du quotidien économique Nikkei, relayées par Reuters, le constructeur automobile Mitsubishi rejoindrait l’alliance, existant depuis mars 2024, entre deux autres constructeurs japonais : Honda et Nissan, pour le marché de la voiture électrique. 

 

 

Une grande alliance pour conquérir le marché de la voiture électrique

Mitsubishi Motors rejoint l’alliance entre Honda et Nissan, quatre mois après son annonce en mars 2024. Ensemble, ces trois constructeurs pèsent 8 millions de véhicules par an dans le monde. Ce partenariat stratégique sera dédié au marché des voitures électriques (VE) et au développement des voitures autonomes. Selon Nikkei, les trois constructeurs automobiles nippons ont prévu de concentrer leurs efforts sur le développement de logiciels dopés à l’intelligence artificielle. Le but étant d’obtenir un logiciel standardisé qui pourra être introduit dans leurs modèles respectifs, ainsi que de regrouper les expertises pour produire des composants spécifiques aux VE. Une approche qui leur permettra de réduire leurs coûts respectifs et d’assurer une meilleure intégration technologique entre les modèles des trois marques.

Il faut dire que, malgré une certaine stagnation, voire un recul, la pression exercée par Tesla, le numéro 1 mondial sur le marché de l’électrique, et celle de son premier concurrent, le chinois BYD, s’intensifie. Au Japon, le marché électrique ne représentait que 2 % des ventes en 2023. Mais si l’on prend l’échelle mondiale : Honda, Nissan et Mitsubishi n’ont vendu qu’entre 140 000 et 145 000 unités, tandis que Tesla en a vendu 1,8 million, et BYD, 1,2 million. Un retard presque abyssal qui a mis en évidence l’urgence de cette alliance pour les constructeurs japonais.

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Un exemple à suivre pour les constructeurs européens ?

Les constructeurs européens font, eux aussi, face à un marché en recul, en particulier depuis la fin des aides à l’achat de véhicules électriques dans de nombreux pays du Vieux Continent. Avec la confirmation de l’interdiction de vente de véhicules thermiques neufs en 2035, ces derniers sont enfin fixés. Pour autant, les défis de cette transition énergétique restent les mêmes.

En mutualisant leurs ressources et en standardisant leurs technologies, les constructeurs européens pourraient, eux aussi, réduire les coûts et améliorer leur compétitivité sur le marché mondial tout en répondant aux attentes des consommateurs. Renault, leader des VE en Europe, avait d’ailleurs fait un premier appel du pied à ses homologues européens, notamment Volkswagen, en vue de produire des véhicules électriques plus abordables. Malheureusement, aucune suite n’a été donnée.

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