Les Pays-Bas ont récemment fait un pas qui risque de faire parler de lui dans toute l’Europe. Le gouvernement néerlandais a décidé de relever la limitation de vitesse sur certains tronçons autoroutiers, en revenant sur une mesure instaurée il y a trois ans. Cette décision se démarque quand on constate qu’ailleurs en Europe, on tend plutôt à baisser les vitesses pour des raisons environnementales et de sécurité. On se demande donc : pourquoi changer maintenant et quelles vont être les conséquences ?
Retour sur la mesure de 2020
En mars 2020, en plein boom de la pandémie de Covid-19, les Pays-Bas avaient fixé la vitesse maximale à 100 km/h sur leurs autoroutes. L’idée était de limiter les émissions d’oxydes d’azote. Mais cette mesure a vite fait l’objet de critiques.
Malgré ces remarques, Mark Rutte et son gouvernement avaient maintenu cette règle pour lutter contre la pollution atmosphérique. Toutefois, après cinq ans d’application, des études réalisées par l’Agence néerlandaise d’évaluation environnementale, l’Institut national pour la santé publique et l’environnement et l’Université de Wageningen ont conclu que cette limitation n’apportait quasiment rien pour améliorer la qualité de l’air.
Nouveau cap du gouvernement néerlandais
Suite à ces constats, le gouvernement a décidé, le 19 décembre dernier, de revoir sa politique autoroutière. La nouvelle réglementation prévoit ainsi que la vitesse maximum passera à 130 km/h « dans la mesure du possible » – une modification qui devrait être effective d’ici le deuxième trimestre 2025.
Cette nouvelle règle s’appliquera précisément sur trois tronçons de l’autoroute A7 : entre Stevinsluizen et Lorentzsluizen, puis entre Winschoten et la frontière allemande. De plus, une partie de l’autoroute A6 sera concernée, notamment entre Lelystad-Noord et le Ketelbrug.
Ce revirement marque un changement de direction dans la gestion des routes aux Pays-Bas. Le nouveau parti au pouvoir, adopte une approche plus pratique en se basant sur des résultats concrets plutôt que sur des idées préconçues (on passe ici d’une vision théorique à une analyse sur le terrain).
Mais tout le monde n’est pas d’accord. Les partis écologistes, comme Groen aux Pays-Bas et Ecolo en Belgique, s’opposent fermement à ce relèvement de la vitesse, soulignant l’importance de la sécurité routière. Ils rappellent que limiter la vitesse aide à réduire la pollution et à renforcer la sécurité sur les routes, notamment grâce aux voitures-radars. Selon le conseil européen, baisser la vitesse moyenne de seulement 1 km/h permettrait théoriquement d’éviter 2 220 décès chaque année.
En comparaison avec ses voisins, la France ne prévoit pas de changement majeur concernant ses limitations de vitesse, puisqu’environnements, certaines autoroutes autorisent déjà des vitesses allant jusqu’à 130 km/h. Par contre, les discussions autour des routes secondaires, où la limite est passée de 90 km/h à 80 km/h, continuent de diviser l’opinion publique.
Ils vont emmerder longtemps les automobilistes ces cons écolos, où ont il aller cherché qu’un km/h de moins = 2290 morts de moins du à la pollution.
Qu’ils s’attaquent plutôt aux navires marchand et aux avions qui eux pollue un maximun, ils n’ont vraiment rien a foutre d’autres que de faire chier les automobilistes partout en Europe.😡😡😡
Bjr,
U.E Bruxellois devrait demander à la CHINE ou aux E.U.
Tout ça pour lire que c’est en Hollande. Encore un titre racoleur.