La sécurité sur nos routes est une priorité pour les autorités françaises et européennes. Pour protéger conducteurs et passagers, on impose plusieurs équipements obligatoires et conseillés aux automobilistes. Ces règles diffèrent d’un pays à l’autre, mais elles visent toutes à limiter les risques d’accidents et à rendre la conduite plus sûre. Pour rouler en toute légalité et tranquillité, il est important de bien connaître ces normes.
Équipements obligatoires en France dès 2025
À partir de 2025, la France introduit de nouvelles exigences pour les véhicules. On vous demande, par exemple, d’avoir un triangle de présignalisation homologué, à placer à au moins 30 mètres derrière le véhicule en panne. Ce triangle sert à avertir les autres usagers.
Le gilet de haute visibilité (portant le marquage CE) doit également être dans votre voiture, facilement accessible – que ce soit dans le vide-poche de la portière ou dans la boîte à gants. En cas d’arrêt d’urgence sur le bas-côté, mettre ce gilet vous rend bien visible pour les autres conducteurs.
Votre véhicule doit aussi disposer de plusieurs types de feux : feux de route, feux de croisement, feux de position à l’avant et à l’arrière, feux de brouillard arrière, clignotants, feux stop, signal de détresse et feu de plaque d’immatriculation arrière. Vous devez aussi avoir un avertisseur sonore homologué et des plaques d’immatriculation bien visibles. Pour finir, le pare-brise ainsi que les vitres latérales doivent être suffisamment transparents et résistants.
Équipements hivernaux : obligation quand il fait froid
Entre le 1ᵉʳ novembre et le 31 mars, certains départements français demandent de s’équiper pour l’hiver. Dans 48 départements, il faut que votre voiture soit équipée soit de pneus hiver ou toutes saisons homologués avec le logo 3PMSF (le fameux logo avec une montagne à trois pics et un flocon), soit d’une paire de chaînes ou de chaussettes à neige pour les roues motrices.
Même si ce n’est pas obligatoire, certains équipements sont de bon sens pour une conduite plus tranquille. Par exemple, une roue de secours avec le matériel nécessaire (cric, démonte-pneu, etc.) peut vraiment vous sauver la mise en cas de crevaison.
L’éthylotest est un autre accessoire conseillé pour vérifier si vous êtes apte à prendre le volant après avoir bu un peu. Bien qu’il ne soit pas imposé dans chaque véhicule, c’est une précaution qui aide à éviter les problèmes avec l’alcoolémie.
Règles européennes : des exigences qui varient
En Europe, les normes diffèrent beaucoup selon les pays. Par exemple, une modernisation du permis est en cours pour répondre aux besoins de sécurité et de praticité. De même, un extincteur doit figurer dans les voitures circulant en Belgique, en Grèce et au Royaume-Uni.
Certaines nations demandent aussi d’avoir une boîte d’ampoules de rechange, comme en Croatie, en Slovénie et au Royaume-Uni. En Espagne, une lampe d’urgence conforme à la norme V16 est d’ores et déjà recommandée et deviendra obligatoire à partir du 1ᵉʳ janvier 2026.
En France, il est interdit de conduire avec un taux d’alcool égal ou supérieur à 0,5 g/l dans le sang. Pour les jeunes conducteurs en période probatoire, cette limite est abaissée à 0,2 g/l afin de renforcer la prudence sur la route.
Même si la présence d’un éthylotest n’est pas actuellement imposée par la loi, il est conseillé d’en avoir un dans sa voiture pour éviter tout risque d’infraction en cas d’excès d’alcool.
