Les usines PSA et Renault misent sur la récupération

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Engagé depuis quelques temps maintenant dans un vaste plan d’économies, PSA se met à la récupération, un domaine dans lequel le concurrent au losange est déjà passé maître.

Le principe de base est de réutiliser les machines et robots inexploités en leur donnant une seconde jeunesse. Une opération valable d’un point de vue financier, sachant qu’une machine peut coûter jusqu’à plusieurs millions d’euros, et qu’une usine en dispose d’une centaine, voire de milliers, dans son parc.

Chez PSA, les chefs d’atelier peuvent ainsi s’échanger depuis 2015 des machines sur l’Intranet du constructeur, où sont répertoriés des « petites annonces » – avec caractéristiques des machines, photos, état d’usage détaillé, conditions de livraison, etc. Un véritable « Leboncoin sauce PSA », selon le directeur industriel du groupe Yann Vincent.

En ce moment, il y a sur l’Intranet plus de 2.000 équipements, dont 500 robots, 200 machines-outils ou encore des dizaines de presses.

Chez Renault la pratique est de rigueur depuis plusieurs années, certaines machines ont déjà subi quatre mises à jour. Ce qui peut donner à Cléon, en Seine-Maritime, une ligne d’assemblage de moteurs électriques, inaugurée début 2015, composée à 45 % de machines neuves et une économie de quelque 30 millions d’euros.

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