Marché automobile : Renault sourit en 2024, année noire pour Stellantis

Sur le marché automobile, Renault et Stellantis présentent un bilan annuel contrasté. La marque au losange s’en sort bien, moins son concurrent.

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Marché automobile : Renault sourit en 2024, année noire pour Stellantis | L'Automobiliste

Sur le marché automobile, c’est l’heure du bilan de l’année 2024. Du côté des géants français, Renault réalise une très belle année. De son côté, Stellantis accuse sérieusement le coup.


Renault va bien en 2024


Le marché automobile en 2024 s’est révélé contrasté pour les deux géants français, Renault et Stellantis. De son côté, Renault affiche des chiffres encourageants, tandis que Stellantis doit composer avec une année marquée par des reculs significatifs. Ainsi, la marque au losange se démarque sur un marché globalement morose, enregistrant une hausse de 1,3 % de ses immatriculations mondiales. Ces dernières atteignent un total de 2 264 815 véhicules vendus. Ce résultat s’inscrit dans une continuité positive, consolidant les 9 % de croissance enregistrés en 2023. Cette résilience provient principalement de l’Europe, où les immatriculations du groupe augmentent de 3,5 %, une progression deux fois plus rapide que celle du reste du secteur.


L’une des clés du succès de Renault réside dans son orientation client. Les ventes auprès des particuliers, plus lucratives, représentent 63 % de ses immatriculations en Europe, contre une moyenne de marché de seulement 42 %. Les modèles comme la Mégane et la Sandero, qui offrent des marges plus élevées, représentent 30 % des ventes globales.


Les marques du groupe suivent également cette trajectoire ascendante. Renault progresse de 1,8 %, Dacia affiche une hausse de 2,7 %, notamment grâce à la Sandero, candidate au titre de voiture la plus vendue en Europe. Alpine, la marque sportive, enregistre une augmentation notable de 5,9 % malgré des volumes restreints.


Stellantis : Une année en demi-teinte


Pour Stellantis, le bilan 2024 est nettement moins favorable. Le groupe voit ses livraisons mondiales chuter de 12 %, à 5,4 millions d’unités. Cette baisse est en grande partie attribuable à un effondrement de 25 % des volumes en Amérique du Nord, un marché clé pour le constructeur. Des stocks excédentaires contraignent Stellantis à ralentir la production pour écouler les véhicules invendus avant l’arrivée de nouveaux modèles prévus en 2025.


En Europe, le tableau n’est guère plus reluisant avec une diminution de 8 % des ventes, bien que l’Amérique du Sud offre une éclaircie grâce à une hausse de 4 %, portée par Fiat. Malgré ces difficultés, Stellantis veut rester ambitieux, misant sur le succès initial de nouveaux modèles comme le Peugeot 3008, qui a déjà enregistré 100 000 commandes, et la Citroën C3, avec 90 000 unités commandées.

1 réflexion au sujet de « Marché automobile : Renault sourit en 2024, année noire pour Stellantis »

  1. Renault est tombé tellement bas… Des ventes stables et 40% inférieures à l’avant Covid. Une part d’électriques ridiculement basse malgré des immatriculations Réseau sans précédent de Renault 5. Un partenaire Nissan parti chez Honda qui laisse Renault à sa place de tout petit constructeur régional. Luca Li Diot à l’égo démesuré qui s’obstine à se prendre pour Mercedes avec ses prix de vente, à ne pas vouloir dépolluer ses modèles Dacia pour protéger des marges indécentes et à se fourvoyer avec Alpine. Un DG Renault qui ne comprend toujours pas le fonctionnement CAFE et n’a aucune stratégie en place. Un groupe qui pleure subventions gouvernementales et européennes parce que son dg « ne mesure pas le niveau de la demande, d’où nos demandes vis-à-vis de la Commission européenne». N’y a-t-il plus aucun talent chez Renault ?

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