Bonne nouvelle pour les automobilistes : les prix des carburants repartent à la baisse. Cette chute concerne aussi bien le gazole que l’essence.
Les prix des carburants vont chuter à la pompe
Les prix des carburants enregistrent une nouvelle baisse, mais celle-ci reste modérée par rapport à la chute du prix du pétrole. Selon les relevés hebdomadaires du ministère de la Transition écologique, au 7 mars 2025, le prix du litre de gazole atteint en moyenne 1,66 euro, soit une diminution de 2,7 centimes depuis le début de l’année. De son côté, le sans-plomb 95-E10 s’affiche à 1,71 euro, en baisse de 2,9 centimes par litre.
Malgré cette tendance, la baisse constatée aux pompes demeure bien inférieure à celle du prix du baril de pétrole. En effet, ce dernier chute de 16 %, passant de 88 dollars à 66 dollars en quelques semaines.
L’écart entre la baisse du pétrole brut et celle des prix à la pompe s’explique par un phénomène bien connu du secteur énergétique : l’ajustement des tarifs des carburants est beaucoup plus lent lorsqu’il s’agit d’une baisse des cours du pétrole. À l’inverse, une hausse du brut se traduit plus rapidement par une augmentation des prix dans les stations-service. Ce laps de temps est dû aux délais de transformation et de distribution, qui imposent généralement un délai de quinze jours avant que les variations des cours du pétrole ne soient pleinement répercutées.
Une baisse durable ou un simple répit ?
Les prévisions du marché laissent entrevoir une possible poursuite de la baisse du baril. Ainsi, ce dernier pourrait tomber à 60 dollars dans les prochaines semaines. Si cette tendance se confirme, le prix des carburants pourrait connaître une diminution supplémentaire, bien que toujours avec un décalage temporel.
Cependant, plusieurs facteurs, notamment la fiscalité sur les carburants et les marges appliquées par les distributeurs, pourraient limiter l’ampleur de cette baisse pour les automobilistes. À l’heure actuelle, vous bénéficiez donc d’un léger soulagement, mais celui-ci reste conditionné aux évolutions des marchés pétroliers et aux décisions des acteurs mondiaux, comme les pays membres de l’OPEP.