Un simple verre d’alcool pourrait bientôt vous coûter très, très cher en Espagne. Selon les informations de El Confidencial, relayées par Actu, le ministère des Transports espagnol a décidé de durcir sa législation : dès 2025, le taux d’alcool maximum autorisé sera drastiquement abaissé.
Alcool au volant : l’Espagne abaisse son seuil autorisé en 2025
Jusqu’à présent, l’Espagne applique la même limite que la France : 0,5 g/L de sang, soit 0,25 mg/L d’air expiré. Mais au cours de l’année 2025, ce seuil maximum du taux d’alcool autorisé sera drastiquement abaissé à 0,2 g/L. Il est de coutume de dire que le seuil actuel (0,5 g/L de sang) correspond à une ou deux doses d’alcool. Mais en réalité, celui-ci varie selon différents paramètres, notamment l’âge, la corpulence, le sexe ou encore ce qu’a mangé le conducteur. Concrètement, cela signifie qu’une seule dose d’alcool – un verre de vin ou même une bière – pourra, dès l’application dudit nouveau seuil espagnol, vous mettre hors la loi.
Souhaitant renforcer sa lutte contre les accidents de la route, qui sont directement dus à l’alcool dans 26 % des cas en Espagne (chiffre de 2023), nos voisins ibériques rejoignent ainsi d’autres pays européens, notamment la Suède, la Norvège ou la Pologne, qui appliquent un taux de 0,2 g/L. D’autres sont encore plus stricts : la République tchèque, la Hongrie, la Slovaquie, la Roumanie ou encore la Bulgarie, ces derniers interdisant purement et simplement l’alcool au volant.
Une amende salée et un risque de rétention du permis de conduire
Les autorités espagnoles ne feront aucun cadeau. En cas d’infraction, vous risquez une amende comprise entre 500 et 1 000 euros. En Espagne, si vous êtes contrôlé en infraction, vous ne perdrez pas de points sur votre permis français.
Mais cela ne signifie pas que vous échapperez aux conséquences. En effet, si votre taux d’alcool dépasse 0,8 g/l, les forces de l’ordre espagnoles peuvent décider de suspendre votre permis par rétention ou vous interdire de circuler en Espagne.