Le contrôle technique, est indispensable pour qu’on circule en sécurité et respecte les équipements obligatoires en vigueur. Obligatoire pour les véhicules de plus de quatre ans, il doit être réalisé tous les deux ans. Ce passage permet de repérer des pannes éventuelles et de vérifier que chaque véhicule respecte des normes environnementales de plus en plus strictes. En 2024, avec une moyenne d’âge des voitures en France qui atteint 12,9 ans, l’importance de cette démarche n’est plus à prouver.
L’effet de l’âge sur le contrôle technique
Le vieux jeu a souvent son prix : plus une voiture prend de l’âge, plus elle risque de ne pas passer le contrôle technique du premier coup. Les véhicules anciens peinent souvent à réunir tous les points requis, ce qui entraîne une hausse des contre-visites. Les modèles recalés le plus fréquemment sont souvent ceux qui n’ont pas bénéficié d’un entretien régulier ou qui montrent les traces de l’usure normale.
En 2024, les modèles concernés par ces contre-visites sont, par ordre décroissant : la Renault Mégane IV avec un taux de 9,43%, suivie de très près par la Peugeot 208 première génération à 9,40%, et la Citroën C4 Picasso / SpaceTourer à 8,67%.
Les modèles récents et leurs petites galères
Même les voitures relativement récentes ne font pas l’impasse sur les problèmes lors du contrôle technique. Par exemple, la Renault Clio IV présente un taux de 8,25%, tandis que sa version plus récente, la Clio V, n’est pas beaucoup mieux avec 7,92%. La Peugeot 5008 II enregistre de son côté un taux de 7,90%. D’autres modèles comme la Renault Kangoo II, la Peugeot 2008 I et la Peugeot 308 II affichent respectivement 7,76%, 7,58% et 7,40%. Même le prestigieux DS7 Crossback voit son passage au contrôle technique compromis dans 7,27% des cas.
Les principales raisons de ces échecs sont l’usure des pneus, les suspensions fatiguées et des soucis d’éclairage. Par ailleurs, des niveaux d’émissions polluantes trop élevés sont de plus en plus souvent pointés du doigt, au vu du renforcement des normes environnementales.
Les galères des voitures d’antan
Pour les voitures ayant entre 10 et 14 ans, la situation se complique davantage. Des modèles comme la Citroën C4 I, la Citroën C5 II et la Peugeot 407 se retrouvent avec un risque beaucoup plus élevé d’échouer leur contrôle technique. Quant aux vraies vieilles glorieuses comme la Peugeot 106, elle présente un taux de recalage impressionnant de 36,31%, suivie par la Renault Espace III qui plafonne à 35,18%, et enfin la première génération de la Renault Clio avec 25,54% de ratage (chiffres à double sens qui montrent bien les difficultés des véhicules anciens).
Source : Rapport annuel de l’UTAC-OTC.
J ai une 309 diesel de 33 ans 280000kms, propre et sure,ca passe toujours au CT vive les voitures anciennes bien entretenues !