Depuis quelques jours, certaines voies de covoiturage concernent désormais certaines autoroutes. Le principe est simple : pour les emprunter, il faut être au moins deux à bord. Et attention, certaines astuces pour gruger les radars ne fonctionnent plus.
Les radars modernisés sur les voies de covoiturage
Depuis l’instauration d’une voie réservée au covoiturage sur le périphérique parisien, certains automobilistes tentent d’échapper aux contrôles des radars en essayant plusieurs astuces différentes. Mais attention ! Désormais, ces derniers ne se laissent plus berner. Ainsi, vous vous exposez à des contraventions si vous ne respectez pas les règles en vigueur pour utiliser les voies réservées au covoiturage.
La mise en place d’une voie de covoiturage sur la voie de gauche du périphérique parisien vise à limiter le nombre de véhicules en circulation en optimisant leur taux d’occupation. Cette mesure, soutenue par la municipalité, doit contribuer à la réduction du bruit et de la pollution de l’air. Toutefois, certains conducteurs cherchent à contourner la règle.
Les radars installés sur ces axes ne sont pas de simples caméras. Développés par des entreprises spécialisées comme Pryntec et Fareco, ces dispositifs reposent sur des algorithmes d’intelligence artificielle capables de différencier une véritable personne d’un objet factice. Grâce à de longues heures d’apprentissage, ces radars peuvent détecter la présence d’êtres humains en analysant des critères précis comme la forme du visage, la posture et même la texture de la peau.
Les anciennes astuces sont inefficaces face aux nouvelles technologies
Par le passé, certains automobilistes utilisaient des mannequins ou des poupées gonflables pour simuler un passager à bord. D’autres comptaient sur des vitres teintées pour rendre l’identification difficile. Ces stratégies ne fonctionnent plus. Les nouvelles caméras sont équipées de capteurs infrarouges et de techniques de physique optique capables d’identifier avec précision le nombre d’occupants, même lorsque les vitres sont opaques.
Les autorités accordent un délai avant d’appliquer les sanctions. Pour le moment, les contrevenants reçoivent un avertissement, mais dès le 1er mai 2025, vous vous exposez à une amende de 135 euros en cas d’infraction.