Dès le 1er janvier 2025, le système de bonus-malus va devenir encore plus restrictif. Une nouvelle mise à jour de l’État devrait affecter bon nombre de véhicules, y compris les petites citadines. Sans parler des voitures les plus puissantes, le malus atteindra des sommets.
Une augmentation du malus dès le 1er janvier 2025
Le malus écologique en France, déjà réputé pour pénaliser les véhicules à fortes émissions de CO2, va devenir encore plus strict à partir du 1er janvier 2025. Cette évolution vise à réduire l’impact environnemental des voitures particulières. De plus, elle doit inciter les consommateurs à opter pour des véhicules moins polluants. Cependant, les nouvelles mesures affecteront non seulement les grosses cylindrées, mais également des véhicules plus petits, y compris certaines citadines. Ainsi, dès l’année prochaine, le seuil de déclenchement du malus écologique sera abaissé à 113 g/km de CO2. Aujourd’hui, il est actuellement fixé à 118 g/km.
Par exemple, des modèles populaires comme la Renault Twingo, avec ses 116 g/km ou la Toyota Aygo X, avec 114 g/km, se verront désormais pénalisés. Cette extension du malus montre la volonté des autorités de toucher un public plus large. Et notamment ceux qui optent pour des petites voitures essence, traditionnellement épargnées par les politiques écologiques strictes. Par ailleurs, la Dacia Sandero de base, une citadine réputée pour son faible coût, sera également touchée avec ses 120 g/km de CO2, tout comme des voitures plus puissantes, comme la Honda Civic Type R, qui, avec ses 186 g/km, se rapprochera du malus maximal fixé à 70 000 euros pour des émissions de 189 g/km et plus.
Un malus au poids aussi renforcé
Outre les émissions de CO2, le malus au poids sera également revu à la hausse. Ce malus, qui pénalise les véhicules de plus de 1 600 kg, pourrait voir son seuil d’exemption pour certaines voitures hybrides disparaître. D’ici à 2026, il est prévu que ce malus soit déclenché dès 1 500 kg, ce qui affectera une large gamme de véhicules. Y compris ceux que l’on considérait jusqu’ici comme « éco-responsables ».
L’objectif global du gouvernement est de récolter 316 millions d’euros grâce à ces nouvelles taxes. Une contribution importante pour compenser le déficit public. Ces changements visent clairement à décourager l’achat de véhicules thermiques puissants ou lourds, au profit de voitures électriques ou hybrides plus légères et moins polluantes. Mais surtout, il s’agit seulement d’un premier pas. Selon plusieurs experts, le seuil pourrait descendre jusqu’à 99 g/km dès 2027.
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