La nouvelle Volkswagen Golf R restylée, avec ses 333 chevaux, promet des performances époustouflantes. Cependant, son malus écologique exorbitant pourrait bien freiner les ardeurs des passionnés d’automobile.
Volkswagen Golf R 2024 : un design raffiné pour une présence incontournable
Volkswagen a apporté des modifications subtiles, mais significatives à la Golf R restylée. La face avant gagne en agressivité avec un bouclier redessiné et des phares à LED Plus reliés par un bandeau lumineux. Les nouvelles jantes de 19 pouces, plus légères et esthétiquement marquantes, ajoutent une touche de dynamisme. À l’arrière, les optiques adoptent la technologie IQ.Light, tandis que les deux doubles sorties d’échappement chromées ou en titane, selon l’option, persistent, soulignant le caractère sportif du véhicule.
L’intérieur de
la Golf R n’est pas en reste avec l’introduction d’un écran tactile de 12,9 pouces offrant une interface utilisateur optimisée. Les boutons tactiles sous l’écran et le nouveau Digital Cockpit Pro de 10,2 pouces permettent une expérience de conduite immersive.
Volkswagen intègre aussi la commande vocale via ChatGPT pour une interaction plus fluide. La finition soignée et les matériaux de haute qualité font de l’habitacle un espace confortable et moderne, parfait pour les longs trajets comme pour les escapades sportives.
Un malus écologique qui fait mal
Sous le capot,
la Golf R affiche des chiffres impressionnants :
333 chevaux et 420 Nm de couple, permettant un 0 à 100 km/h en seulement 4,6 secondes. La transmission intégrale et la boîte automatique DSG à 7 rapports garantissent une distribution optimale de la puissance.
Le pack R-Performance, en option, pousse la vitesse maximale à 270 km/h et ajoute des modes de conduite tels que Drift et Spécial, adaptés aux conditions les plus exigeantes. La suspension pilotée de série et le Torque Vectoring optimisent la tenue de route et le plaisir de conduite.
Malgré ses performances exceptionnelles, la Volkswagen Golf R restylée se heurte à un obstacle majeur :
un malus écologique de 51 912 € dû à ses émissions de CO2 de 192 g/km. Ce montant, presque équivalent au prix de la voiture, risque de limiter fortement son attrait sur le marché français. Volkswagen devra sans doute envisager des stratégies pour atténuer cet impact, notamment en proposant des versions moins polluantes ou en incitant à des achats à l’étranger.
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