Le calendrier donne le ton. Un jeudi férié, une météo clémente, des envies d’évasion… et des milliers de véhicules prêts à s’engouffrer sur les grands axes. Pour le pont de l’Ascension, Bison Futé annonce la couleur : ça va bouchonner sec.
Trois jours rouges, un dimanche noir. Pas de répit pour les usagers.
C’est un scénario bien rodé. Mais cette fois, il risque d’être encore plus intense. Dès le mercredi 28 mai 2025, les embouteillages s’invitent sur les autoroutes, avec une carte de France quasi intégralement en rouge dans le sens des départs. Le jeudi 29 mai, jour de l’Ascension, rebelote : le pays reste figé, les automobilistes s’agacent, et les heures perdues s’accumulent. Dimanche 1er juin, retour de week-end : c’est le chaos. Noir sur la moitié nord-ouest. Et rouge ailleurs.
Mercredi 28 mai : la première alerte de Bison Futé
Dans le jargon de Bison Futé, c’est une « circulation très difficile » dans le sens des départs. Pour les retours, on parle de « circulation difficile ». Traduction concrète ? Un chassé-croisé infernal, avec des files à perte de vue sur les grands axes. L’A6, l’A7, l’A10, l’A11, l’A63, l’A13… aucun axe majeur n’est épargné.
Le service conseille de quitter l’Île-de-France avant 10h ou après minuit. Sinon, c’est l’enfer assuré. Pour ceux qui visent la côte atlantique, mieux vaut oublier l’A11 entre Angers et Nantes entre 16h et 19h. Même punition sur l’A63 entre Bordeaux et Bayonne, l’A7 entre Lyon et Orange ou l’A61 entre Toulouse et Narbonne. Au nord, l’A1 entre Lille et Paris sera saturée de 15h à 20h. Et ce n’est que le début.
Jeudi 29 mai : le jour J, les mêmes galères
Le jeudi férié est souvent synonyme de détente. Cette année, ce sera plutôt patience et nervosité sur l’asphalte. Bison Futé classe tout le pays en rouge côté départs. À l’inverse, les retours restent relativement fluides. Mais pour les vacanciers, l’épreuve est bien là.
Les axes les plus sensibles ? Toujours les mêmes. L’A13 entre Paris et Caen, l’A7 vers le sud-est, et les transversales comme l’A9 et l’A61. L’autoroute A10 entre Orléans et Tours sera également sous tension, tout comme la RN165 entre Nantes et Quimper. En Île-de-France, les accès aux péages de l’A10 et de l’A6 seront pris d’assaut dès l’aube. Bison Futé recommande de fuir la région avant 5h ou après 16h.
Vendredi et samedi : calme apparent, illusion passagère
Vendredi 30 et samedi 31 mai seront en vert. Un répit, en apparence. Mais ce calme est trompeur. Car les retours massifs sont attendus dès le dimanche, avec un niveau de saturation inédit pour cette période de l’année.
Dimanche 1er juin : apogée du chaos routier du week-end de l’ascension
C’est la journée noire. Littéralement. La moitié nord-ouest du pays, de la Bretagne aux Hauts-de-France en passant par l’Île-de-France, est classée en « circulation extrêmement difficile » pour les retours. Le reste du territoire, lui, est en rouge.
Parmi les zones critiques, on retrouve l’A13 entre Caen et Paris, l’A11 entre Angers et Le Mans, et l’A81 entre Rennes et Le Mans. Plus au sud, la densité monte aussi d’un cran : bouchons attendus sur l’A10, l’A63, l’A9 et l’A7. Bison Futé invite clairement à « décaler les déplacements », tant la situation s’annonce complexe.