Vitesse sur le périph : la maire de Paris va la baisser à l’automne 2024

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Mauvaise nouvelle pour les automobilistes franciliens, l’adjoint à la maire en charge des mobilités et des transports, David Belliard (EELV), ...

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Mauvaise nouvelle pour les automobilistes franciliens, l’adjoint à la maire en charge des mobilités et des transports, David Belliard (EELV), a confirmé, ce mercredi 22 mai au micro de France Bleu Paris, que la vitesse maximale sur le périphérique parisien allait être abaissée d’ici à l’automne 2024.

 

La vitesse sur le périph parisien passera à 50 km/h

 

David Belliard, adjoint en charge des mobilités et des transports, a confirmé cette décision au micro de France Bleu Paris le 22 mai 2024 : « Le périphérique sera à 50 km/h à l’automne prochain », contre 70 km/h actuellement, et ce, malgré l’opposition du ministre des Transports, Patrice Vergriete, qui juge ce débat stigmatisant pour les automobilistes franciliens, la mairie de Paris reste ferme.

 

 

 

La mairie de Paris justifie cette mesure par des arguments environnementaux et de sécurité. En réduisant la vitesse, la ville espère diminuer les émissions polluantes et les nuisances sonores, ce qui devrait améliorer la qualité de vie « des 500 000 riverains du périphérique ». David Belliard a également annoncé qu’une voie dédiée au covoiturage et aux transports en commun sera également mise en place pour encourager les alternatives à l’usage individuel de la voiture ainsi que l’utilisation des transports en commun.

 

Un bras de fer avec le gouvernement

Le coût d’entretien du périphérique, qui s’étend sur 35 km et comprend environ 1 million de m² de voie et 380 000 m² de bretelles, représente une charge colossale qui est essentiellement assumée par la ville de Paris. Confrontée à un déficit budgétaire qui pourrait s’élever à 10 milliards d’euros d’ici 2026, la mairie espère ainsi, qu’outre ses objectifs environnementaux, cette mesure lui permettra de diminuer l’usure des infrastructures, et in fine, ses frais d’entretien.

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David Belliard a rappelé que juridiquement, le périphérique est « une voie municipale sous la responsabilité de la mairie de Paris », permettant ainsi à la ville d’imposer cette limitation malgré l’opposition gouvernementale. Ce dernier reste néanmoins ouvert à de nouvelles négociations : « Nous continuons à discuter avec l’ensemble des parties prenantes. Je ne désespère pas de convaincre le nouveau ministre des Transports sur le bien-fondé de cette mesure ». Comme l’a rappelé le ministre des Transports, Patrice Vergriete, le périphérique représente entre 35 à 40 % du trafic parisien et il est à 80 % utilisé par des automobilistes non-parisiens qui n’ont d’autres choix que d’utiliser leur voiture pour aller travailler. Il n’est donc pas improbable que les déclarations de David Belliard visent aussi à faire pression sur le gouvernement et les autres municipalités concernées en vue de renégocier la prise en charge des frais d’entretien, qui pourraient notamment passer par la Région Île-de-France.

 

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