Le nombre de morts, depuis le 1er janvier, s’élève à 3 164, soit 2,1 % de plus que sur les onze premiers mois de l’année 2014 (3 098). Afin qu’il ne soit pas supérieur au nombre de 2014, il faudrait qu’il n’y ait pas plus de 220 décès au mois de décembre, soit un chiffre quasiment impossible à atteindre.
L’année 2014 avait été la première année de hausse depuis 2002, si 2015 se termine comme elle a commencé, la France connaîtra sa deuxième année consécutive d'augmentation. Du jamais-vu depuis trente-cinq ans, rappelle Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, précisant que « les deux dernières années de hausse ont eu lieu en 1979 et 1980 ».
Des mauvais résultats qui montrent explicitement que les 81 mesures prises par l’actuel ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve n’auront eu aucun effet sur la mortalité sur les routes.
Selon elle, l’actuel ministre de l’Intérieur s’obstine à « refuser la seule mesure qui aurait un effet sur la mortalité » : la généralisation de la baisse de la vitesse maximale autorisée, de 90 à 80 km/h, sur les routes à double-sens sans séparateur médian.
En effet, les experts du CNSR ont expliqué et démontré que cette mesure pourrait permettre de sauver environ 400 vies par an. De son côté, le ministre de l’Intérieur a uniquement validé une expérimentation de cette baisse sur quelques tronçons.
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